• inventaire topographique
ancien pavillon d'entrée du grand séminaire, aujourd'hui immeuble
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération
  • Commune Rodez
  • Lieu-dit îlot 03
  • Adresse 33, 35 rue de Bonald
  • Cadastre 2018 AB 211, 212 ; 1810 E 420, 421, 428
  • Dénominations
    immeuble
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique

L’ancien pavillon d’entrée du grand séminaire a été construit en 1902, comme l’indique la date portée sur la clé d’arc de la porte cochère. Il prend la place de l’entrée du couvent des Annonciades qui s’élevait à cet emplacement jusqu’en 1824. Il s’agissait de l’entrée du grand séminaire puis du collège Joseph-Fabre, jusqu’à ce qu’une entrée plus large et plus pratique ne soit aménagée un peu plus au nord de la rue, vers 1945-1946.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1902, date portée

L’immeuble d’inspiration classique s’organise autour d’un passage couvert central. Dans l’élévation sur rue, la porte cochère prend place au milieu d’un avant-corps très légèrement saillant de trois travées et trois niveaux, singularisé du reste de la façade par son parement en pierre de taille, traité en table continue u rez-de-chaussée et rythmé de pilastres. La porte cochère est couverte d’un arc en anse de panier au délardement concave. Des chasse-roues garnissent la base des piédroits. Le claveau central de l’arc présente les armes de l’évêque de Rodez Louis-Eugène Franqueville et porte la date de 1902. La porte cochère est entourée de deux baies couvertes en plein-cintre. Les menuiseries de la porte cochère et de la porte d’entrée accolée possèdent des parties vitrées décorée de grilles en fer forgé au décor d’enroulements.£Le premier étage niveau est percé de baies rectangulaires entourant une niche architecturée qui accueille une Vierge à l'Enfant, dite « Vierge des Embergues », datant du 14e siècle (étudiée, voir notice n°IM12040588). Le chambranle de la niche se compose de deux pilastres à chapiteaux corinthiens et porté par des corbeaux sculptés. La niche est sommée d’une corniche en forme de mitre.£Les autres parties de l’élévation sur rue sont simplement enduites et sont soulignées par un bandeau et les chambranles en grès des fenêtres. Au nord a été conservée la devanture de l’ancienne quincaillerie Angles, qui occupait tout le rez-de-chaussée. Au sud, une porte ouvre sur un escalier droit qui dessert un ancien bureau, aménagé dans une partie de l’appartement du premier étage.£Entre l’ancienne boutique et le passage couvert se trouve la porte d’entrée, qui ouvre sur la cage d’escalier desservant les appartements. La distribution de celui du premier étage a été en partie remaniée, mais l’appartement a conservé de nombreux éléments du début du 20e siècle : parquets, cheminée en marbre du salon, carreaux de ciment, porte vitrée.

  • Murs
    • grès
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • armoiries
    • arabesque
    • MA
  • Précision représentations

    La travée centrale concentre la totalité du décor sculpté de la façade. Le claveau central de la porte cochère est orné des armes de l'évêque Louis-Eugène Franqueville (« d’or à la croix de calvaire nimbée et tréflée accompagnée de deux étoiles et timbré d'une crosse épiscopale »).£A mi-hauteur entre ce claveau et la niche du deuxième niveau, le monogramme de la Vierge MA est sculpté en bas-relief.£La niche est supportée par trois corbeaux. Le corbeau central est sculpté d’un angelot sortant de nuées. Les deux autres portent une fleur de lys dans un cartouche en forme de cœur avec des ornements végétaux.£Dans l’appartement du premier étage, la porte vitrée possède des verres qui dessinent des arabesques caractéristiques du style Art nouveau. Ce motif de verre imprimé, fabriqué par l’entreprise Saint-Gobain, correspond au « Modèle n° 18 » (dit « Oriental ») créé en 1900 par le peintre verrier Louis Charles Marie Champigneulle, probablement en accord avec Hector Guimard, pour les édicules de la ligne 1 des stations de métro de Paris. Le même motif a été employé pour le verre de l’imposte de la porte d’entrée de l’hôtel Mezzara à Paris, conçu par Guimard (1900-1911).

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé

04072023_R_01

Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
  • Dessin, 1er quart 21e siècle.

    Coll. particulière.
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020, 2022