Flavien André Boyer est né à Espalion le 10 mai 1882. Élève de l’architecte Gaston Redon à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, il est admis en 2e classe le 13 mai 1902 puis en 1ère classe le 28 février 1905. Il obtient son diplôme le 12 juin 1907. Son projet, un musée de sculpture et de peinture pour les artistes Aveyronnais, est présenté au Salon des Artistes Français de 1908 et publié dans la revue La Construction moderne. La construction de ce musée, aujourd’hui musée Denys-Puech, lui vaut une grande renommée à Rodez et dans le département.
André Boyer succède en 1910 à Henry Pons comme architecte départemental de l’Aveyron. Il est aussi architecte des Hospices de Rodez et de la Banque de France. Au début des années 1910, il construit la maison de l’industriel Henri-Louis Bousquet boulevard Gally à Rodez, dans le style Art nouveau. Il édifie à la même période son agence et sa maison d’habitation au n°13, avenue Louis-Lacombe. On retient aussi parmi ses principales réalisations à Rodez le Grand Café Riche et le Grand Hôtel Broussy (réaménagés vers 1930, le grand séminaire (1909-1926), la chapelle du couvent des Sœurs de Saint-François d’Assise (1927-1932), l’hôpital psychiatrique de Cayssiols à Olemps (en collaboration avec Marcel Jarrier).
Boyer s’associe à l’architecte millavois André Salvan à partir de 1938 et jusqu’en 1949. Ils construisent ensemble de nombreuses habitations à Rodez et l’église Notre-Dame des Mines à Combes. Après la Seconde Guerre mondiale, Boyer est agréé par le ministère de la Reconstruction et de l’urbanisme (MRU) pour le département du Calvados. Il décède à Rodez en 1953 à l’âge de 71 ans. Son fils adoptif, Jean-Dugué Boyer, lui succède.
