La place du Mandarous s'est constituée dans la deuxième moitié du 18e siècle, hors les murs, au débouché de la rue éponyme, qu'une porte fortifée protégeait depuis le Moyen Age. Pour ce faire, des parcelles ont été acquises par la Commune en 1792, sous l'administration de M. de Saint-Martin-Valogne, puis en l'an VIII, par le Maire, M. d'Albis. De 1838 à 1847, la place, alors appelée la demi-lune, est agrémentée d'une obélisque-fontaine (aujourd'hui dans le cimetière de l'Egalité ; notice Mérimée IA12101362), remplacée, en 1897, par le monument aux morts de la guerre de 1870, oeuvre de Denys Puech (aujourd'hui au Parc de la Victoire ; notice Mérimée, IA1201328). Elle était alors également équipée d'un kiosque. Aujourd'hui, entièrement dévolue à l'usage routier, elle forme un rond-point au centre duquel s'élève un bassin agrémenté d'une fontaine. Au Moyen Age et sous l'Ancien Régime, d'après Jules Artières, l'emplacement aurait été occupé par des cimetières juif (lo cimetery des jouzious) et protestant (à partir de 1600).