Dossier d’œuvre architecture IA12100867 | Réalisé par
  • inventaire topographique
jardin public dit Parc de la Victoire
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Millau
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Millau périphérie
  • Commune Millau
  • Adresse avenue Charles-de-Gaulle , rue André-Balitrand
  • Cadastre 2002 AD 176
  • Dénominations
    jardin public
  • Appellations
    Parc de la Victoire
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    pièce d'eau

Appelé le champ Bouquier, du nom du propriétaire de sa parcelle, le parc de la Victoire prend cette appellation en 1919, à l’occasion de son inauguration et en souvenir de la victoire de la première guerre mondiale. Cette propriété alors située en bordure de la route de Rodez, a été achetée en 1910 à l'initiative du conseil municipal présidé par le maire André Balitrand, pour la somme de 80000 francs. Il est alors destiné à procurer aux habitants un air pur et vivifiant et remplace l'ancien square des années 1860 (square André Malraux), amputé par la construction du chemin de fer en 1866. Le nouveau jardin se situe à l'extérieur, au nord de la ville, qu'il domine légèrement, en bordure l'avenue alors à la mode et surnommée la ""monte"", qui conduit de Millau à Rodez. S’il est ouvert au public le 6 mai 1917, l'inauguration officielle n’a lieu que le 14 juillet 1919. Elle est alors l'occasion non seulement d'inaugurer le parc mais aussi de rendre un hommage aux combattants morts lors de la guerre de 1914-1918. C'est pourquoi, le maire André Balitrand, à l'initiative de la création du parc, demande dans une délibération du Conseil Municipal, que la cérémonie officielle se déroule dans un premier temps au cimetière contigu, qu'elle se prolonge place du Mandarous, au pied du monument commémoratif de la guerre de 1870, puis qu'elle s'achève au parc auquel dénommé de la Victoire en hommage ""à la Victoire et à la paix"". On décide en 1920 de remplacer les murs anciens qui le bordent, notamment le long de l'avenue de Rodez dite aussi ""Le Crès"", par des grilles métalliques tandis que le portail de l'ancienne halle aux blés, transformée en école, doit servir d'entrée monumentale. Pour financer les aménagements, une bande de terrain est aliénée et vendue, en bordure de la rue Balitrand, dans le quartier dit du Chapeau Blanc. Le Maire propose également que les terrains à affecter au cimetière et qui bordent le parc puissent être tarnsformés en jardin ouvriers.

Le parc de la Victoire se situe au nord de la ville, en bordure d’une de ses principales avenues, l’avenue de la République, où se fait son accès principal. De forme oblongue il est bordé à l’ouest par la rue André Balitrand, à l’est par la voie ferrée qui le sépare du cimetière, à son extrémité sud (où se fait la jonction avec l’avenue de la République) par la rue des Lilas tandis que son extrémité nord-est ouvre sur un champ. Il forme un vaste espace enclos de 86 500m².£À l’origine, le jardin de la Victoire se divisait en cinq grands espaces géométriques, dont quatre séparés par une allée centrale, se répartissant de part et d’autre, le cinquième formant l’extrémité nord. Il était ainsi divisé en de grandes et larges allées ouvrant sur des tapis de gazon aux formes rectangulaires, plantées de massifs d’arbres et d’arbustes d’ornement variés.£Aujourd’hui, le parc malgré des constructions qui ont amoindri l’espace initial, est accessible par un grand portail ouvert sur l’avenue de la République. Il dessert une zone nue de la largeur de l’implantation du parc en bordure de l’avenue. Au-delà, le jardin se divise en quatre grands espaces desservis par l’allée centrale plantée d’arbres formant une promenade, au centre de laquelle s’élève une fontaine. Elle forme un axe de vision qui ouvre, depuis l’entrée du parc, sur le paysage environnant et notamment le Puech d’Andan et la vallée du Tarn. Un premier espace quadrangulaire se développe au sud-est. De forme quadrangulaire, il est appelé localement le violon en raison de la forme de ses allées : ses deux diagonales s’élargissent chacune en leur centre, formant un cercle. Il est séparé du jardin botanique, qui lui fait suite au nord-est par une allée perpendiculaire à l’allée principale. De dimensions voisines au violon, il est également agrémenté de deux petites diagonales qui se croisent en leur centre pour former un espace circulaire. Une autre allée perpendiculaire à l’axe principal le sépare de l’extrémité nord du parc qui, dans toute sa largeur, est plantée d’arbres (majoritairement de pins ?) et voit l’issue de l’allée principale, que borne le monument élevé en mémoire de la guerre de 1870-1871. C’est en contrebas de ce dernier, à l’ouest, que s’élève la salle des fêtes, dont l’élévation sud borde la deuxième allée perpendiculaire à l’axe central. Elle le sépare d’un jardin parallèle au jardin botanique. Mais sa distribution intérieure diffère par l’organisation plus complexe de son cheminement qui conduit, au centre, au buste d’André Balitrand, cerné par quatre tapis d’arbustes. Une maison occupe aussi cet espace, brouillant la compréhension d’ensemble. De l’autre côté de l’allée perpendiculaire, l’espace originellement dévolu à un petit jardin polygonal et agrémenté d’allées en diagonale a été cédé pour la construction de l’école maternelle du Crès. Seul subsiste de cet espace, le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 qui occupe l’extrémité sud-ouest, non loin du portail principal.£Si un bassin agrémenté d'un jet d'eau occupe la jonction entre l’allée centrale et la première allée perpendiculaire, ce dernier est également agrémenté de bustes élevés en l'honneur de personnalités ayant marqué l'histoire de Millau au début du 20e siècle (le maire André Balitrand, le professeur Léopold Constans et le poète François Fabié) ainsi que le monument en mémoire de la guerre de 1870, le monuments aux morts des guerres de 1914-1918, 1939-1945 et de la guerre d'Indochine, et celui de la guerre d'Algérie. Il compte aussi de nombreux arbres « remarquables », notamment des cèdres, des séquoias et d’autres ifs. Un boulodrome et d’autres lieux d’agrément occupent également la bordure du parc située entre la voire ferre et le violon.

  • Plans
    jardin irrégulier
  • Jardins
    massif de fleurs, pièce de gazon
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • buste d'homme
  • Précision représentations

    bustes d'André Balitrand, de Léopold Constans, de François Fabie ; monument en mémoire de la guerre de 1870 ; monuments aux morts des guerres de 1914-1918, 1939-1945 et de la guerre d'Indochine ; monuments aux morts de la guerre d'Algérie.

Présentation succincte

  • NOTSUC Jardin public créé en 1917.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Artières (Jules), "Millau à travers les siècles", Imprimerie Artières et Maury, Millau,1943, Laffitte Reprints, 1996.
  • NOTB_S AMM, 1 D 42 (Délibérations du Conseil Municipal 06/02/1902-22/05/1905, n° 185, 350, 351) ; 1 D 46 (Délibérations du Conseil Municipal 14/06/1917-14/12/1920, n° 541, 557, 587) ; 1 D 47 (Délibérations du Conseil Municipal 20/01/1921-21/08/1924, n° 20, 54, 2
  • APPA 0706095 ; 6334284
  • APRO 44.1075355362138, 3.07614493533279
  • ARCHEO oeuvre sélectionnée
  • AVIS IVC12145_SPMILLAU
  • CCOM accessible au grand public
  • CHARP IA12101327 ; IM12100184 ; IM12100185 ; IM12100186 ; IM12100187
  • CHARPP Millau
  • COORLB93 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Sites de protection
    parc naturel régional

Documents figurés

  • Millau il y a 100 ans en cartes postales" éditions Patrimoine médias, 2011.Carte postale.

Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Ville de Millau
(c) Inventaire général Région Occitanie