Le hameau de L'Ouradou est ancien, Sa fondation de l'Ouradou remonte au 16e siècle, époque à laquelle Jean Pouget, prieur du Cambon de Mandailles fit construire la chapelle (IA12001099). Le hameau figure sur la carte de Cassini. Albert Ginesty (op. cit.) précise qu'il y avait encore quelques prêtres collégiats à l'Ouradou au 18e siècle. La chapelle et divers éléments architecturaux confirment que le logis situé à proximité sont anciens. C'est le seul édifice signalé sur le cadastre de 1832. Le hameau connaît une extension au début du 20e siècle avec la construction des bâtiments agricoles au nord-ouest du noyau primitif. La grange voisine porte le chronogramme 1902. Des extensions et agrandissements sont mis en oeuvre dans la seconde moitié du 20e siècle. C'est à cette époque sans doute que les deux maisons situées au nord et au sud de l'exploitation sont construites. Le registre des permis de construire, conservé en mairie, indique des construction des années 1980, il précise que le hangar, édifié sur la parcelle 927 a été autorisé en 1981.
- inventaire topographique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Aveyron - Estaing
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Commune
Estaing
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Lieu-dit
l' Ouradou
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Dénominationsécart
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéesmaison, séchoir, porcherie, hangar
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Période(s)
- Principale : 2e quart 16e siècle
- Principale : 1ère moitié 20e siècle
- Secondaire : 2e moitié 20e siècle
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Dates
- 1902, porte la date
Le hameau de l'Ouradou est construit sur un promontoire à quelques centaines de mètres au nord du village, le long de la route Départementale 97. On y compte dix parcelles bâties dont la plus ancienne (B 616) porte la chapelle Saint-Jean-Baptiste. Avec la maison voisine, contemporaine de la chapelle, ces deux bâtiments constituent le noyau d'une ferme dont les bâtiments d'exploitation se sont progressivement construits à l'ouest puis au nord.£L'élévation sud du logis primitif présente encore une croisée ainsi qu'un balcon en pan de bois dont les piliers de soutènement polygonaux en pierre de taille semblent anciens. On remarque une extension de l'habitation vers l'est, attestée par une modification de la toiture.£Les bâtiments agricoles les plus anciens sont construits au plus près de la chapelle sur un plan barlong avec des moellons de schiste et des encadrements en pierre de taille. La toiture à longs pans est recouverte d'ardoises. Construit avec des matériaux identiques, le séchoir (parcelle B 596) est placé en retrait du bâti pour des raisons évidentes de sécurité ou de confort.£Deux maisons récentes sont construites au sud et au nord du hameau (parcelles B 782 et B 1120). Leurs maçonneries sont enduites et leurs toitures à longs pans recouvertes d'ardoises.£Les bâtiments agricoles (porcheries) situés à l'ouest, en contrebas de la ferme sont barlongs, construits en maçonnerie de béton et couverts d'éverite.
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Murs
- pierre
- enduit
- moellon
- pierre de taille
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Toitspierre en couverture
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Couvertures
- toit à longs pans
- demi-croupe
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Ginistry (Albert), Estaing, aspects du passé, éditions Subervie, Rodez, 1984, p. 50.
- NOTB_S Archives municipales : registre des permis de construire
- APPA 0673388 ; 6384856
- APRO 44.5622736718818, 2.66489900875473
- ARCHEO oeuvre sélectionnée
- AVIS IVR73_SCPMIDIPYR
- CCOM accessible au grand public
- CHARP Estaing
- CHARPP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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