Repaire élevé au 14e siècle par la famille de Salles, sous le site du domaine gallo-romain. Le donjon primitif carré daterait de cette période. Le château devient, par alliance, propriété des La Panouse par le mariage de Marguerite de Salles avec Amalric de Lapanouse-Loupiac en 1437. Les autres parties du château dateraient du 15e siècle. Le château est représentatif de l'architecture seigneuriale et domestique du Rouergue entre le 14e et le 19e siècle. Vendu comme Bien National en 1792 puis morcelé, il est racheté à la Restauration par César Alexandre de la Panouse qui y serait né en 1760. L'aile nord est remaniée au 19e siècle. Mais le château est mis en fermage. Inhabité, il est vandalisé et tombe progressivement en ruines. Le donjon est utilisé comme pigeonnier. La restauration débute avec la troisième génération des La Panouse, à partir de 1996.
- opération ponctuelle
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Aveyron
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Commune
Salles-la-Source
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Lieu-dit
Mondalazac
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Cadastre
2010
AL
115
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Dénominationschâteau
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AppellationsColombier (le)
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Parties constituantes étudiées
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Période(s)
- Principale : 14e siècle
- Principale : 15e siècle
- Principale : 19e siècle
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
Situé en contrebas du causse, sous le village de Mondalazac, le château occupe un rebord en terrasse dominant à l'ouest la vallée du Cruou. Il s'élève au milieu d'un cirque de prairies formant une conque argilo-calcaire fertile, humidifiée par des sources. On accède au château depuis l'est par une vaste rampe herbeuse. L'édifice est complété au sud par un jardin enclos dans des murs, face à la porte d'entrée. Un donjon carré à mâchicoulis sans doute primitif, très élevé, constitue l'angle sud-est du corps de logis. Celui-ci s'organise en U autour d'une petite cour intérieure pavée. L'aile orientale qui fait suite au donjon, est la moins large. Une tour d'angle ronde est greffée à la jonction des deux ailes nord et est. La cour d'entrée est fermée par un mur percé d'une grande porte ogivale, entre deux constructions d'un étage, dont l'une comporte un escalier à vis. L'élévation est à deux étages sur l'ensemble de l'édifice, et à quatre niveaux sur le donjon. Le toit, rabaissé, repose sur d'épais corbeaux de pierre qui portaient les anciens mâchicoulis. Les versants de toiture, à égout retroussé, sont à forte pente, revêtus d'ardoise et percés de lucarnes. L'intérieur comprend, dans l'aile qui donne sur la vallée, des salles à plafonds peints. L'aile opposée conserve de petites fenêtres en accolade.
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Murs
- grès
- calcaire
- moellon
- pierre de taille
- maçonnerie
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Toitsardoise
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Plansplan régulier en U
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- croupe
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État de conservationrestauré, bon état
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1995/09/22
protection totale
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Précisions sur la protection
Château (cad. AL 115) : inscription par arrêté du 22 septembre 1995£
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Référence MH
Château représentatif de l'architecture seigneuriale et domestique du Rouergue entre le 14e et le 19e siècle.£ouvert au public
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Bibliographie
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Delmas Jean. Salles-la-Source. Millau, éditions du Beffroi,1992. 48 p. (Coll. Tourisme et Culture en Aveyron).
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Montarnal J. de. Châteaux et manoirs de France : le Rouergue. Paris, Vincent-Fréal, 1936,
p. 22 + 2 ill. -
Gaujal Baron de. Etudes Historiques sur le Rouergue. Paris, 1858.
t. IV, p. 365. -
Noël Raymond. Dictionnaire des châteaux de l'Aveyron. Rodes, Subervie, 1972.
1972, pp. 37-38.