Dossier d’œuvre architecture IA11007804 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
château de Peyrepertuse
Œuvre monographiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation

Traces d'occupation des lieux dès le 1er siècle avant Jésus-Christ.

1070 : premières mentions concernant le château.

En 1240, il devient possession française.

En 1250, début de la construction du donjon Sant Jordi.

A été vendu en tant que bien national en 1820.

  • Période(s)
    • Principale : 11e siècle, milieu 13e siècle

Le description des vestiges est issue de la documentation des Monuments Historiques.

L'ensemble des constructions est disposé en longueur sur une arête rocheuse. Le seul passage possible est au nord-est, avec un escalier taillé dans le rocher. Intérieurement, la disposition générale du château comprend deux grands donjons indépendants, réunis par une enceinte formant deux esplanades séparées par une courtine intérieure et renfermant de nombreux logements. Au début du 11e siècle, le château se présentait sous la forme d'un petit bâtiment rectangulaire de deux étages, flanqué à l'ouest d'une tour ronde. Le rez-de-chaussée comprenait deux pièces voûtées. Au 12e siècle, une chapelle fut édifiée au nord des constructions du 11e siècle, auxquelles elle est reliée par une courtine crénelée encore intacte à l'ouest. Une courtine existait très probablement à l'est mais il n'en reste rien. A la fin du 12e siècle, Pérapertusa, devenu le gardien de la frontière nord aragonaise, se vit augmenté d'une importante fortification. Un rempart fut construit au nord-est, longue courtine rectiligne flanquée de deux tours demi-circulaires. L'ouvrage est percé d'archères au niveau du sol et sa crête est parcourue par un chemin de ronde crénelé. Une courtine intérieure, percée d'une poterne, réunit ce rempart à l'angle nord-ouest de la chapelle. Au 13e siècle, le château devint la principale défense de la frontière sud du royaume et Saint-Louis débuta les travaux dès 1242. L'ancien castrum considérablement modifié devint un premier donjon placé au centre des nouvelles constructions. Une grande tour demi-circulaire fut accolée sur sa face est. Cette tour flanque une courtine également construite à cette époque, crénelée de merlons à meurtrières, hourdée et percée d'une poterne en arc brisé. A cette époque, la chapelle fut surélevée de deux étages, crénelée et munie d'une échauguette. L'extrémité est de l'esplanade, fermée et surélevée, devint une sorte de tour pentagonale, formant un éperon aigu. En 1242, Saint-Louis ordonna la construction d'un escalier qui s'élève en corniche le long de la paroi nord. Sur ce point culminant fut alors construit un second donjon. Trois tours, dont deux rasées au niveau du premier étage, flanquaient l'ouvrage. L'esplanade ouest, fermée au nord par un mur crénelé parcouru d'un chemin de ronde et, au sud, par un parapet naturel de rocher, fut couverte de nombreux logements.

  • Murs
    • pierre
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    classé MH, 1908/03/19
  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Monuments historiques