Dossier d’œuvre architecture IA11007251 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
bourg monastique d'Alet
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation

L'occupation d'Alet avant la fin du 10e siècle n'est pas connue. Les érudits du 19e et du 20e siècle ont souvent affirmé qu'une ville existait déjà sur le site durant l'Antiquité, mais aucun vestige ne permet d'attester une telle occupation. L'abbaye est mentionnée en 993 (Gallia Christiana, t. XIII, Pars secunda, col. 149), lorsque le pape Jean XV confirma sa réunion au monastère de Lézat. Les habitants et le bourg d'Alet n'apparaissent que deux siècles plus tard. Un acte de 1193, dans le cartulaire des Trencavel, mentionne les juifs de la ville (Cartulaire des Trencavel, acte 578). Cette communauté semble avoir été relativement importante et une rue porte encore le nom de « Juiverie ». Une mention dans la Gallia Christiana et l'histoire Générale de Languedoc indique l'érection de fortifications et le creusement de fossés autour de la ville par l'abbé Pons Amiel entre 1167 et 1197 (Gallia Christiana, tome VI, p. 271 ; Histoire Générale de Languedoc, t. VI, p. 158 et t. IV, p. 422, note 76-V). Le document original ne nous est pas parvenu et aucune référence précise du texte n'est donnée : une note dans l'histoire générale de Languedoc le localise simplement dans les « Archives de l'abbaye d'Alet ». Le tracé du rempart évoqué dans ce texte, s'il était authentique, pourrait correspondre au tracé facilement identifiable sur les plans cadastraux ancien et actuel, dont la majeure partie est encore en élévation. Son périmètre de 830 m est plus ou moins bien conservé sur environ 650 m, principalement dans son état de la fin du 16e siècle. À ses extrémités orientale et occidentale, le rempart moderne, réalisé avec de nombreux remplois de l'abbaye déjà ruinée, s'appuie sur des structures plus anciennes en terre crue qui pourraient être les vestiges de la fortification prévue par l'acte de Pons Amiel et les deux portes conservées, Cadène au nord et Calvière au sud, pourraient dater de la même époque d'après les techniques de construction mises en oeuvre et le profil des arcs (petit appareil réglé en moellons équarris, arcs en plein cintre à claveaux étroits). Les plus anciennes maisons conservées sont peut-être contemporaines de l'abbatiat de Pons Amiel : cinq maisons auraient pu être construites à la fin du 12e siècle et cinq autres dans la première moitié du 13e siècle.

Les habitants s'étaient organisés en communauté disposant d'un consulat avant le milieu du 13e siècle. En 1240, après avoir soutenu les Trencavel lors de la Croisade des albigeois, un serment de soumission fut prêté par les habitants à Louis IX (BEDOS Brigitte, Corpus des sceaux français du Moyen Âge, Tome premier : Sceaux des villes, Archives Nationales, Paris, 1980, p. 45-46). Le sceau du consulat est appendu au bas de l'acte, représentant une croix pattée avec pour légende « + S. CONSULUM ELECTENCIUM ». Le contre-sceau représentait une étoile à huit rais avec pour légende « + S. CONSULUM ».£En 1285, les habitants ont acheté une charte de coutumes au seigneur-abbé pour 400 livres tournois. Les articles concernent l'organisation de la justice et du consulat, règlementent le marché ainsi que le prix des actes passés chez les notaires. Cet acte n'est connu que par une transcription de Louis-Henri Fonds-Lamothe en 1838 (FONDS-LAMOTHE Louis-Henri, Notice historique sur la ville de Limoux, Limoux, J. Boute, 1838, p. 601-614) et a pour titre « Aysso soun les priviléges de la Ciutat d'Alet ». Le terme de « Ciutat » (Cité) renvoyant plutôt aux villes épiscopales, l'acte transcrit par Louis-Henri Fonds-Lamothe est sans doute une copie, postérieure à 1318 (date à laquelle l'abbaye fut érigée en chef-lieu de diocèse), des privilèges accordés en 1285, contenant probablement une mise à jour des articles. Les consuls et les habitants avaient pour habitude de se réunir dans le cimetière Sainte-Marie pour tenir leur assemblée générale et le document de 1285 indique que les archives de la communauté étaient conservées dans l'église paroissiale Saint-André.

Un viguier représentait le seigneur-abbé auprès des habitants. Une partie de ses prérogatives avait été fixée par la charte de 1285 : il menait, par exemple, les enquêtes des affaires impliquant des habitants d'Alet. Il assistait parfois aux assemblées générales des habitants, comme en 1303 (PICOT Georges, Documents relatifs aux états généraux et assemblées réunies sous Philippe le Bel, Ministère de l'Instruction publique, collection des Documents inédits sur l'Histoire de France, Paris, 1901, p. 154-155), et sa maison se trouvait sur la place du marché (cad. B0158, 1 place de la République).

La ville semble avoir fondé une partie de sa prospérité médiévale sur la production de draps, d'une qualité pourtant peu exceptionnelle mais qui se vendaient, par exemple, sur le marché d'Arles (LARGUIER Gilbert, Le drap et le grain en Languedoc : Narbonne et Narbonnais, 1300-1789, Presses universitaires de Perpignan, 1996, vol. 1, p. 206). Le début du 14e siècle, avec le début de grands travaux pour la construction de la nouvelle cathédrale, correspond aussi à une période de construction dans le bourg, montrant encore une certaine vitalité de l'agglomération. Il n'est pas exclu que la ville et son territoire hébergeaient alors plusieurs centaines d'habitants, peut-être même plus de 2000.

Au début de l'Époque moderne, la ville apparaît diminuée et les guerres de Religion, particulièrement ravageuses dans la haute vallée de l'Aude à la fin du 16e siècle, entraînèrent son affaiblissement et sa destruction partielle à la suite des prises successives des protestants et des catholiques. L'activité constructive fut importante dès le début du 17e siècle et la plupart des maisons qui nous sont parvenues datent de cette période.£Alet a encore connu une période de prospérité grâce au développement du thermalisme. La première mention des bains d'Alet apparaît en 1818 (TROUVÉ Claude-Joseph, Description générale et statistique du département de l'Aude, avec cartes et gravures, Firmin Didot, Paris, 1818, p. 257). En 1854, Félix Maynard déplorait la ruine des bains d'Alet, mais leur nouveau propriétaire semblait désireux de les moderniser (MAYNARD, p. 4) et la découverte d'une nouvelle source en 1859 avait permis dès 1864 de porter le nombre de bains à 3000/jour contre 120 auparavant (FOURNIER, p. 69). La capacité d'accueil de la ville thermale était alors de 400 lits (que le directeur des thermes, optimiste, prévoyait de doubler), sans compter les 42 chambres de l'établissement thermal, et elle était desservie par trois liaisons quotidiennes en voiture depuis la gare de Carcassonne. L'arrivée du chemin de fer à la fin des années 1870, avec quatre allers-retours quotidiens depuis Carcassonne, a sans doute contribué à l'augmentation de la fréquentation des thermes : 75000 voyageurs ont emprunté cette ligne en 1897 (POURAGEAUX Guillaume, « Carcassonne-Quillan-Rivesaltes : la double destinée d'une ligne à voie unique », Rail passion, n° 97, novembre 2005, p. 74-87, p. 79). Le développement des infrastructures thermales, de transport et d'accueil, s'accompagnait de la création d'une salle de jeux à la fin des années 1860 et du début de l'exploitation industrielle des sources dont les eaux furent embouteillées à grande échelle dès l'agrément du Ministère de la santé en 1886. Avec le thermalisme, de luxueux chalets et villas furent construits au lieu-dit les Hortes au sud de la ville, le long de la rue de la Rouqueille entre la porte Calvière et l'établissement thermal (par exemple : le chalet Darnis (cad. C0434), la villa Castaignède (cad. C1826), la villa Lividia (datée de 1896, actuelle mairie-école, cad. C0426)).

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : Epoque contemporaine

Le tracé d’origine de l’enclos, contre un méandre de l’Aude à l’ouest, épousait vraisemblablement de près la rue Malbec et la rue du Séminaire à l’est selon une forme grossièrement circulaire, d’un diamètre moyen de 152 m pour une superficie d’environ 1,9 ha. Le percement de l’avenue Nicolas Pavillon, aux 17e et 18e siècles, a amputé l’enclos de son tiers oriental, rattaché à l’espace urbain de ce fait, et a détruit les chapelles du chœur de la cathédrale dont la construction avait suivi de près l’érection de l’abbaye en chef-lieu de diocèse en 1318. L’agglomération enveloppe partiellement l’enclos et s’étend vers l’est, vers le versant de la montagne, bloqué à l’ouest par l’abbaye et le fleuve. Dans son état initial, l’agglomération s’étend sur 5,5 ha. La muraille commune qui protégeait espaces monastique et urbain englobait donc une superficie totale de 7,4 ha. Le site est largement conditionné par la topographie : le fleuve le ferme à l’ouest et un abrupt rocheux se trouve 300 m à l’est. L’abbaye et le bourg ont été établis au centre du vallon, entre deux cours d’eau mineurs, respectivement le ruisseau de Cadène, profondément raviné, et le ruisseau des Mûriers recouvert depuis le début du 20e siècle (A.D. Aude, 4 E 008/1 O 6), tous deux affluents droit de l’Aude. Au nord et au sud, deux espaces relativement réduits présentent un relief peu marqué : le terroir des Eaux Chaudes et celui des Hortes, ce dernier étant délimité à l’est par le canal de l’abbaye, le Théron. Globalement, on peut décomposer l’occupation du site en trois quartiers d’ouest en est : l’enclos abbatial, contre l’Aude, entre 200 et 204 m d’altitude ; l’espace urbanisé autour de la place centrale, dans un quadrilatère d’environ 4,2 ha, en pente douce entre 204 et 209 m d’altitude ; le quartier des jardins terrassés, sur l’abrupt, dans un triangle d’environ 1,3 ha entre 209 et 241 m d’altitude. Entre le ruisseau de Cadène et le ruisseau recouvert des Mûriers, le relief de l’abrupt dessine une saillie convexe avançant vers le fleuve, dont la forme est reportée par le faible méandre de l’Aude en contrebas de l’abbaye.£Bien qu’aucune occupation antique du site ne puisse être attestée, il est fort probable qu’une route secondaire reliant la plaine de l’Aude à la Cerdagne traversait le vallon d’Alet en suivant les courbes de niveau au pied de l’abrupt. Dans l’agglomération, elle marque un coude reportant la forme du relief de l’abrupt et du méandre de l’Aude. Il s’agit aujourd’hui des rues Cadène et Calvière, connectées aux portes éponymes de la ville, qui ont constitué jusqu’à la fin du Moyen Âge les rues principales de l’agglomération. Un autre itinéraire s’élevait vers la montagne pour rejoindre le plateau de Brides et, au-delà, le Termenès et les Corbières. Son tracé est encore visible dans le parcellaire et la baïonnette au sud de la rue de la Juiverie montre que cette dernière rue a été connectée à un axe déjà en place. La construction des fortifications, peut-être dès la seconde moitié du 12e siècle, a bloqué cet itinéraire au profit de la rue Calvière qui était connectée à une porte de la ville.£L’enclos monastique a entraîné la création d’une rue de contournement semi-circulaire (actuelles rues Malbec et du Séminaire). À l’intérieur de l’espace urbain, cette rue de contournement rejoignait la route de la Cerdagne au niveau de la place centrale du bourg où était l’ancienne porte orientale de l’enclos. C’est sur cette place que se trouvaient la majorité des équipements collectifs. La maison des consuls est attestée à l’ouest de la place à partir du milieu du 16e siècle (2 rue de l’Ancienne Mairie, cad. B0162). La maison du viguier de l’évêque se trouvait sur le côté nord de la place (1 place de la République, cadastre B0158) : les armes de l’évêque Guillaume d’Alzonne (1333-1348) sont sculptées sur une console d’encorbellement et cette maison est enregistrée au nom du viguier Jean de Forquet dans les registres fiscaux du 16e siècle (A.D. Aude, 4 E 008/CC1 [f° 35v]).£Après la mise en place de la rue de contournement de l’enclos, des traverses ont été créées entre celle-ci et la route de la Cerdagne, reliant ces deux axes structurants, irriguant l’espace urbain et formant de grands îlots grossièrement triangulaires : la rue des Étigneries au nord, de la Juiverie à l’est et Mandrière au sud. Une autre traverse, dans le prolongement de l’ancien portail de l’enclos monastique, la rue Lamouroux, relie la place principale à la rue de la Juiverie et se prolonge plus à l’est vers l’abrupt où elle dessert les jardins terrassés.£Le reste du réseau est constitué par des venelles desservant les cœurs d’îlot ou accédant vers l’est aux jardins terrassés.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives Départementales de l’Aude : 26 C 13 : Diocèse d’Alet : état des propriétaires et artisans d’Alet. 1750.

    AD Aude : 26 C 13
  • AD Aude :

    4 E 8/AA 1. Privilèges de la ville.- Signification : copie d’acte de notaire. 1668.

    4 E 8/AA 2. Privilèges, immunités, droits, commerce.- Demande de renseignements destinés à être publiés dans l’encyclopédie de la jurisprudence : correspondance. 1778.

    AD Aude : 4 E 8/AA 1, 4 E 8/AA 2
  • AD Aude : 4 E 8/BB 1-22. Délibérations de la communauté : cahiers et registres reliés. 1595-1790.

    AD Aude : 4 E 8/BB 1-22
  • AD Aude : 4 E 8/BB 24. Élections consulaires.- Nomination des consuls et des conseillers politiques : listes, correspondance, requête. s.d. [XVIe s.], 1613-1785.

    AD Aude : 4 E 8/BB 24
  • AD Aude : 4 E 8/CC 1-17. Livres d’imposition de la taille et des deniers royaux : cahiers. 1551-1764.

    AD Aude : 4 E 8/CC 1-17
  • AD Aude : 4 E 8/CC 18-26. Compoix. 1626-1768.

    AD Aude : 4 E 8/CC 18-26
  • AD Aude : 4 E 8/CC 27. Réalisation des compoix.- Autorisations, protestations, nomination d’un syndic : correspondance. 1633-1774

    AD Aude : 4 E 8/CC 27
  • AD Aude ; 4 E 8/CC 31-32. Compoix cabalistes, comptes du bétail et des valets et servantes. 1633-1782.

    AD Aude
  • AD Aude : 4 E 8/CC 48. Terres et maisons d’Alet.- Estimations : état. 1644.

    AD Aude : 4 E 8/CC 48
  • AD Aude : 4 E 8/CC 50. Taxes sur les draps et étoffes de laines.- Perception : quittances. 1627-1641.

    AD Aude : 4 E 8/CC 50
  • AD Aude : 4 E 8/DD 1. Hôtel de ville.- Construction, réparations : cahier des charges, devis, rôle de frais, contrat, procès-verbal. 1662-1764.

    AD Aude : 4 E 8/DD 1
  • AD Aude : 4 E 8/DD 3. Églises paroissiales d’Alet (Saint-André, Saint-Martin et Saint-Salvayre).- Construction, réparations, refonte des cloches : cahier des charges, délibérations, devis, correspondance, requête. 1653-1782.

    AD Aude : 4 E 8/DD 3
  • AD Aude : 4 E 8/DD 5. Presbytère d’Alet.- Réparations : délibérations, mémoire, correspondance (1665). 1613-1785.

    AD Aude : 4 E 8/DD 5
  • AD Aude : 4 E 8/DD 9. Portes et murailles de la ville.- Construction, réparations, recherches de propriété : adjudication, extrait de compoix et état de section (s.d., vers 1800) ; délibérations. 1640-1778 et s.d. [v. 1800]

    AD Aude : 4 E 8/DD 9
  • AD Aude : 4 E 8/DD 10. Chemins et ruisseaux.- Entretien, réparations : instruction, délibérations, mémoire, correspondance, état des journées. 1646-1759.

    AD Aude : 4 E 8/DD 10
  • AD Aude : 4 E 8/DD 11. Pont d’Alet.- Construction, réparations, construction d’un batardeau, réparations de la croix du pont : délibérations, mémoires, baux, adjudication, correspondance. 1627-1756.

    AD Aude : 4 E 8/DD 11
  • AD Aude : 4 E 8/DD 12. Canaux et fossés.- Canal de la Doux, construction de la muraille : quittances (1645) ; fossés le long des remparts, réparations : délibérations (1676). 1645-1676

    AD Aude : 4 E 8/DD 12
  • AD Aude : 4 E 8/DD 13. Bac.- Réparation de la barque, traversées : état des dépenses, état des passages. 1657-1660.

    AD Aude : 4 E 8/DD 13
  • AD Aude : 4 E 8/DD 14. Sources, fontaines.- Travaux. 1643-1770.

    AD Aude : 4 E 8/DD 14
  • AD Aude :

    4 E 8/1 G 1. Compoix d’Alet, 1650.

    4 E 8/1 G 2. Compoix d’Alet, 1709.

    4 E 8/1 G 3. Compoix d’Alet, 1714.

    4 E 8/1 G 4. Compoix d’Alet, 1729.

    4 E 8/1 G 5. Compoix d’Alet, 1768.

    4 E 8/1 G 6. Compoix d’Alet, 1626-1627

    AD Aude : 4 E 8/1 G 1, 4 E 8/1 G 2, 4 E 8/1 G 3, 4 E 8/1 G 4, 4 E 8/1 G 5, 4 E 8/1 G 6
  • AD Aude : 4 E 8/1 M 3. Murs d’enceinte.- Démolition, vente des pierres : procès-verbaux d’adjudication. 1811-1813.

    AD Aude : 4 E 8/1 M 3.
  • AD Aude :

    4 E 8/2 M 2. Église.- Réparations, installation et réparation de l’horloge : devis, procès-verbal d’adjudication, quittances, correspondance. 1811-1904.

    4 E 8/2 M 4. Presbytère.- Réparations, attribution locative d’une partie du bâtiment pour loger l’instituteur : devis, baux, extrait du compte de gestion de la fabrique, correspondance. 1835-1930.

    AD Aude : 4 E 8/2 M
  • AD Aude :

    4 E 8/1 O 2. Remparts et promenades.- Réparations, pavage, vente d’arbres, vente des pierres du rempart. An XI-1843

    4 E 8/1 O 3. Rues, promenades, chemins : rapport sur l’état de ces équipements. 1902.

    4 E 8/1 O 4. Champs de foire.- Vente du terrain : délibérations, soumission ; alignements ; ouvertures de fenêtres : demandes d’autorisation. 1860-1908.

    4 E 8/1 O 9. Pont vieux.- Réparations : correspondance. An X.

    4 E 8/1 O 27. Route nationale 118 et route départementale 12.- Entretien, élagage, démolition de deux fours à chaux : affiche, arrêtés, rapport, correspondance. An XI-1873

    AD Aude : 4 E 8/1 série O
  • AD Aude : 4 E 8/2 O 3. Carrière longeant la route royale 118.- Autorisation : arrêté. 1845.

    AD Aude : 4 E 8/2 O 3
  • AD Aude : 4 E 8/3 O 4. Moulins.- Autorisation de détournement des eaux de l’Aude, installation illégale, agrandissement : arrêtés, ordonnance, correspondance. An XIII-1838

    AD Aude : 4 E 8/3 O 4
  • AD Aude : 4 E 8/2 R 2. Monuments Historiques (pont d’Alet, fresques de la chapelle Saint-Benoît, porte Cadène).- Classement : arrêté, avis, correspondance. 1906-1943.

    AD Aude : 4 E 8/2 R 2
  • AD Aude : 5 J 56 (collection Nelli) – Alet, archives communales.- Livre d’estime. 1595.

    AD Aude : 5 J 56
  • AD Aude : 55 J 1-13 (fonds G. Leblanc) – Alet-les-Bains.- Notes historiques, manuscrits d’articles, documentation graphique et photographique. 1939-1975.

    AD Aude : 55 J 1-13
  • AD Aude : 2 Op 42-49 – Administration, Alet : an X-1942.

    AD Aude : 2 Op 42-49
  • AD Aude : 2 Op 45. Église d’Alet : restauration, aménagement du beffroi : dossier de travaux, délibérations, correspondance (1832-1892).

    AD Aude : 2 Op 45
  • AD Aude : S 340-341. Travaux publics : rivière d’Aude à Alet, 1807-1907.

    AD Aude : S 340-341

Bibliographie

  • FOLTRAN Julien, Les monastères et l’espace urbain et périurbain médiéval en pays d’Aude : Lagrasse, Alet et Caunes, Thèse de doctorat sous la dir. de N. POUSTHOMIS et J.-L. ABBÉ, Université Toulouse-Jean Jaurès, 2016, 3 vol.

  • FOURNIER Édouard, De l’emploi thérapeutique de l’eau d’Alet dans les convalescences des fièvres graves et des maladies aiguës en général, les dyspepsies, la migraine, la chlorose et l’état nerveux, avec quelques considérations théoriques et pratiques sur ces diverses affections, 9e édition augmentée, Impr. L. Guérin, Paris, 1864, 80 p.

  • GIBERT Urbain, « Les poutres décorées d’Alet », Bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude, t. LXXVIII, 1978, 84e année, 103 p., p. 63-65

    t. LXXVIII, 1978, 84e année, 103 p., p. 63-65
  • LAHONDES Jules, « Excursion à Saint-Hilaire et Alet », Bulletin Société Archéologique du Midi de la France, n° 29, 1902, p. 162-168.

  • Jalabert André (dir), Alet-les-Bains, 2000 ans déjà, Maury imprimeur, Alet-les-Bains, 1997, 91 p.

    AC Alet-les-Bains
  • SIVADE Henri, « Alet. Séance du 9 février 1914 », Mémoires de l’Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne, 3e série, t. I, 1924, p. 4-7.

  • NIVEDUAB Albert, « Les portes de l’enceinte d’Alet, Aude », Bulletin de la Société Archéologique du Midi de la France, n° 29 à 31, 2e série, 1901-1903, p. 38.

  • MAYNARD Félix, Notice sur les eaux salines thermales et eaux ferrugineuses froides d’Alet près Limoux (Aude) avec un aperçu sur leurs propriétés médicales, Larade, Paris, 1854, 14 p.

  • LEBLANC Gratien, « L’église Saint-André d’Alet », Congrès archéologique de France, 131e session, Pays de l’Aude, 1973, Paris, 1973, p. 304-316.

  • MARIE Franck, Alet-les-Bains, les portes du temps, Denat Impr., Montrouge, 1984, 48 p.

  • LASSERRE Joseph-Théodore, Recherches historiques sur la ville d’Alet et son ancien diocèse, Carer, Carcassonne, 1877, 372 p.

Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Inventaire général Région Occitanie