Dossier d’œuvre architecture IA11007177 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aude
  • Commune Alet-les-Bains
  • Adresse 10 rue Cadène
  • Cadastre 1827 B 0163, 0164 ; 2016 B 0299, 0300, 0301

D'après les modénatures et les techniques de construction, la maison peut dater de la 2e moitié du 15e ou de la 1ère moitié du 16e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 15e siècle, 1ère moitié 16e siècle

La maison a actuellement un plan en U, autour d'une cour intérieure. Divisée en plusieurs appartements, seule une petite partie de la maison a pu être visitée : celle qui correspond à la parcelle B0299. Les murs étant recouverts d'enduit, aucune observation remarquable n'a été faite.

La façade, à l'ouest, présente un parement très peu soigné, d'un appareil irrégulier en tout-venant. Les baies de l'époque contemporaine au rez-de-chaussée et aux niveaux supérieurs sont postérieures au parement. Au rez-de-chaussée, près de l'angle gauche (nord), une arcade segmentaire donne accès à un passage. En grès d'Alet, elle est largement chanfreinée, les claveaux sont fins et la clé porte des armes non indentifiables.

Le passage mène à une cour intérieure. L'arcade qui donne accès au passage depuis la cour intérieure est similaire à celle de la façade. Le parement de l'élévation postérieure du corps de bâtiment ouest, donnant à l'est sur la cour intérieure, est d'un appareil irrégulier en tout-venant (cailloux, galets, terre cuite). Elle est ajourée au rez-de-chaussée par un jour carré largement chanfreiné. Au premier étage, une croisée a un appui individuel en sailli et ses arêtes sont abattues en cavet amorti par des congés en pointe de diamant. Elle est couverte par des linteaux en accolade. À droite (nord) de la croisée, au-dessus de l'arcade de passage, une porte bouchée et partiellement enduite est chanfreinée : elle donnait sans doute accès à une galerie détruite, qui reposait sur une sablière de plancher visible dans l'élévation nord de la cour intérieure (qui fait aujourd'hui séparation avec la parcelle B0302 au nord). Vers l'est, la sablière se prolonge sur toute la largeur de l'élévation nord et elle repose sur un pilier intermédiaire octogonal. Au premier étage de l'élévation nord, un appui mouluré en bois épargné par l'enduit pourrait correspondre à celui d'une fenêtre contemporaine de la croisée en accolade de l'élévation orientale : cette fenêtre se serait alors ouverte sur la galerie. Le deuxième étage en encorbellement (avec des abouts de poutres moulurés en pointe de diamant) a donc sans doute été remanié après destruction de la galerie). Cependant, l'enduit qui recouvre l'élévation nuit à son interprétation.

Toujours dans la cour intérieure, une porte moulurée de deux gorges séparées par un canal, moulure amortie par de larges congés triangulaires, et au linteau en accolade, donne accès au corps de bâtiment sud. À gauche (est) de la porte, un jour mouluré en doucine, perturbé, ajourait le rez-de-chaussée. L'élévation est de la cour intérieure a été reconstruite à l'époque contemporaine, en même temps que le corps de bâtiment est qui n'existait sans doute pas dans un état d'origine.

£Les pierres de piédroits d'une cheminée gothique sont dispersées dans le jardin.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Inventaire général Région Occitanie