Un moulin à farine appartenant à la famille Galy est présent sur le site au début du 19e siècle. En 1826, Thomas Galinier, marchand de marbre à Béziers (Hérault) fait construire à côté une scierie de marbre à 4 lames. Un logement patronal (qui semble disparu) est ajouté en 1845. Vers 1852, il rachète le moulin lors du décès de Joseph Galy et le remplace par un atelier de polissage de marbre complété, en 1860, par une nouvelle scierie à marbre. 5 ans après, l'entreprise vend pour plus de 150 000 F de produits entre Lyon, Marseille et Perpignan. En 1912, Casimir Galinier procède à l'électrification de l'usine, ce qui permet d'éviter plusieurs mois de chômage partiel lors des périodes sèches. En 1920, elle est apportée en participation lors de la création de la S.A. des marbres de Caunes qui fonctionne jusqu'en 1938. Par la suite, elle devient et est toujours maison d'habitation.
Dossier d’œuvre architecture IA11001106
| Réalisé par
- patrimoine industriel
moulin Galy ; puis scierie de marbre Galinier
Œuvre étudiée
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Aude
-
Hydrographies
l' Argent-Double
-
Commune
Caunes-Minervois
-
Lieu-dit
Berges
-
Cadastre
1829 B11 72, 74 ;
1954 B 678, 681 ;
1986 B 678, 1095 à 1097 ;
2010 B 1095, 1171, 1172
-
Dénominationsmoulin, usine de taille de matériaux de construction
-
Précision dénominationscierie de marbre
-
Appellationsmoulin Galy, puis scierie de marbre Galinier
-
Destinationsmaison
-
Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, logement patronal, bief de dérivation
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Principale : 3e quart 19e siècle
-
Dates
- 1826, daté par source
- 1860
La plupart des murs sont construits en moellons formés de déchets de sciage de marbre, ceux de l'usine principale du milieu du 19e siècle enduits, avec des travées de portes-fenêtres en arc plein-cintre au rez-de-chaussée (atelier proprement dit) et rectangulaires à l'étage. Toit à longs pans en tuiles creuses. Un peu au nord, le petit moulin à marbre de 1826 a également un étage carré mais toutes ses baies rectangulaires. Il est couvert en appentis massé, également en tuiles creuses. A côté, une remise, plus récente, est couverte en tuiles mécaniques.
-
Murs
- marbre
- enduit
- moellon
-
Toitstuile creuse, tuile mécanique
-
Étages1 étage carré
-
Élévations extérieuresélévation à travées
-
Couvertures
- toit à longs pans
- appentis massé
- pignon couvert
-
Escaliers
- escalier intérieur
-
Énergies
- énergie hydraulique
- produite sur place
-
État de conservationétablissement industriel désaffecté, restauré
-
Statut de la propriétépropriété privée
Date(s) d'enquête :
2001;
Date(s) de rédaction :
2007
(c) Inventaire général Région Occitanie