Dossier d’œuvre architecture IA11000271 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Hôtel Roquelaure
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - La Haute-Vallée de l'Aude
  • Hydrographies
  • Commune Escouloubre
  • Lieu-dit Escouloubre-les-Bains
  • Adresse route de Mont Louis
  • Cadastre 2020 C2 2304
  • Précisions

L’hôtel Roquelaure se situe sur la rive droite de l’Aude, sur la commune d’Escouloubre-les-Bains. Cet hôtel fait partie d’un ensemble appartenant à M. Roquelaure, propriétaire des établissements thermaux de la Baraquette vieille et neuve côté Ariège à Carcanières. Cet ensemble côté Aude est composé de l’hôtel, du café, de la Poste et des écuries. Une passerelle permet d’accéder directement de l’établissement thermal à l’hôtel dans l’Aude. Cet ensemble a été édifié probablement à la fin du XIXème siècle. Bonnail (1905, p.44-45) mentionne l’hôtel Roquelaure comme faisant partie de l’ensemble des bains de Roquelaure, avec les Baraquettes, la buvette de la Vierge et l’hôtel du Soula dit chalet des tilleuls à Carcanières. Bonnail évoque le pont de bois qui traverse l’Aude pour relier l’ensemble des bâtiments.

Lagarde en 1902 (p. 152) décrit l’installation complète des bains de Roquelaure, qui répondent à toutes les exigences du traitement hydrothérapiques. Tout est prévu pour le confort du baigneur, touriste ou malade.

L’hôtel de Roquelaure est aujourd’hui divisé en appartements.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source , (incertitude)

L’hôtel de Roquelaure suit un plan centré. Ses murs en pierre sont enduits. Il est composé

d’un rez-de-chaussée et surélevé de trois étages. Son toit à deux croupes et à

deux longues pentes est recouvert d’ardoise. Il possède trois entrées au

rez-de-chaussée. L’entrée principale au centre de l’édifice est entourée de

pierre de taille calcaire, disposées de façon discontinue sur les côtés. Les

fenêtres sont soulignées d’un entourage d’enduit clair. L’édifice imposant est

percé de 10 travées. Au rez-de-chaussée, une échoppe accueillait un commerce.

Au premier étage, un balcon régnant ouvre sur les 6 fenêtres centrales. Il est

fermé par un garde-corps en fer forgé. Les fenêtres du deuxième et troisième

étage présentent un garde-corps en fer forgé.

Le soin apporté aux décors inscrit cet établissement dans une catégorie privilégiée de

clientèle. L’ensemble est dans un bon état de conservation, assez fidèle aux

représentations sur les vues anciennes.

  • Murs
    • pierre appareil mixte enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan centré
  • Étages
    rez-de-chaussée, 3 étages carrés
  • Couvrements
  • Couvertures
    • croupe
  • Escaliers
  • État de conservation
    désaffecté
  • Techniques
    • maçonnerie
    • ferronnerie
  • Représentations
    • scène de la vie sociale
  • Précision représentations

    Une girouette représente une voiture tirée par un cheval, un cocher et un passager.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • AD Aude, 5M115, Surveillance des sources

    AD Aude : 5M115

Bibliographie

  • RUIZ, Sophie, Les stations thermales du Languedoc Roussillon, étude Monuments Historiques, 1999, non publié.

  • VIDAL Achille, Il était une fois Escouloubre, Mutatis Mutandis, 1985

    AD Aude : C°523
  • CAZALS, Rémy, Sources de l’Aude, Archives Départementales de l’Aude, Carcassonne, 1991.

    AD Aude
  • VIDAL, Escouloubre, petit village en péril, petit essai d'histoire anecdotique, 1981

  • LAGARDE, J-L. Guide pratique du baigneur dans les stations thermales de l'Aude, 1902.

  • CHABAUD Nathalie, Exposition du service culturel de la mairie d'Escouloubre, non publié.

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie