Ce lieu de pèlerinage dédié à Notre Dame de Tramesaygues, agrandi au XIVe siècle, est sur l’emplacement d’un édifice plus ancien de la fin du XIe siècle ou du début du XIIe siècle. Le 8 septembre 1315 une confrérie dite du Saint-Nom-de-Marie est attachée à l’église[1]. Cette église voit son importance s’accroître par l’institution de cette confrérie, jointe au pèlerinage ancien, ce qui motive des agrandissements. A commencer par le clocher à arcades appliqué contre la façade occidentale puis augmenté d’un porche. Du XVe siècle au XVIe siècle, des travaux importants ont lieu. Le bas-côté nord est édifié, celui du sud est terminé en 1564. Le porche central est complété par deux porches latéraux[2]. Le chevet polygonal est ajouté lui aussi pendant cette campagne de construction.
Au XVIIe siècle, un nouveau programme de travaux suit l’attribution, en 1613, d’indulgences à la Confrérie par le Pape Paul V. C’est à partir de cette période que les extérieurs du chevet et des façades prennent leur aspect actuel.
Au XIXe siècle, le bas-côté sud , incendié, est reconstruit à partir de 1866, en même temps que l’on édifie un couvrement néo-gothique au-dessus du choeur.
Après un classement Monument Historique partiel du clocher-mur et du porche en 1907 l'extension de la protection à tout l’édifice est obtenue en 1990.
[1]MOULIS, A. Les vieux sanctuaire ariégeois. Verniolle, 1972, p. 19.
[2]Dossier C.R.M.H