Dossier d’œuvre architecture IA09002851 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
château de Fiches
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Varilhes
  • Commune Verniolle
  • Lieu-dit Fiches
  • Cadastre 2012 ZK01 75
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, communs, exploitation agricole, chai, orangerie, parc

La terre de Fiches a été acquise à la fin du 16e siècle par Jean de Roubert, ou Robert, juge-mage au comté de Foix en 1600 puis conseiller au Parlement de Toulouse ; sa famille conserve ses propriétés au 17e siècle (188 ha en 1612, 187 en 1671) (J. Bayle, 1989, p. 59) , mais s'éteint au 18e siècle et le nouveau propriétaire du château, Joseph Faure, avocat puis président du présidial de Pamiers, ne possède plus que la métairie de Fiches et quelques terres (J. Bayle, 1989, p. 117 ; D. Filipozzi, 2007, p. 3).£Le premier logis flanqué d'une tour carrée est peut-être construit pour Jean de Robert vers 1600. Le second logis peut être daté du second quart du 17e siècle, d'après la forme des fenêtres à alternance pierre et brique et l'emplacement de l'escalier, et devrait donc être attribué à Charles de Robert, marié avant 1640 à Anne-Louise de Labarthe de Cassignan, décédée 1642. Des aménagements, et le décor d'un deuxième plafond, auraient été réalisés dans la seconde moitié du 17e siècle.£Le château est acheté vers 1715 par Joseph Faure, dit de Fiches, président au présidial de Pamiers de 1718 à 1773 : le logis est mis au goût du jour par la modification des fenêtres sur cour et de nouveaux aménagements intérieurs. Si le territoire de Verniolle ne compte aucune terre noble à la fin du 17e siècle, dans la seconde moitié du 18e siècle la carte de Cassini figure un château à Fiches, ce qui laisserait entendre que le propriétaire a acquis les droits de justice.£Jean Joseph Adrien Fauré de Fiches, né vers 1775 et mort en 1858, réside à Fiches ; il est auditeur de Lamarck en 1821 puis conseiller général. On lui doit sans doute la construction de l'orangerie, dont l'une des baies remployées dans la façade sur cour du logis porte la date de 1820, et peut-être celle du pigeonnier et l'aménagement du parc. Les derniers travaux significatifs ne sont peut-être pas antérieurs à la fin du 19e siècle : démolition du corps de bâtiment qui fermait la cour au sud, remplacé par une grille, remploi des baies de l'orangerie, gypseries du salon du rez-de-chaussée...

  • Période(s)
    • Principale : limite 16e siècle 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e quart 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Secondaire : 18e siècle
  • Dates
    • 1820, porte la date

Le château est situé aux confins du territoire de Verniolle, une partie du parc se trouvant sur la commune de Varilhes, éloigné de deux à trois kilomètres des deux villages et de moins de sept kilomètres de Pamiers.£L'édifice est constitué d'un corps de logis central à deux étages et de deux ailes de communs plus basses encadrant une cour à peu près carrée, fermée au sud par une grille portée par un muret. L'aile orientale, qui a accueilli un chai, est en fait le premier logis, construit vers 1600, flanqué à son angle sud-est d'une tour carrée munie de nombreuses fenêtres de tir, aujourd'hui masquée par des constructions adventices que les traces de boucharde sur les encadrements des baies situent au 19e siècle. L'élévation sur cour de ce premier logis conserve deux fenêtres carrées qui ont perdu leurs croisées de pierre.£Si la façade sur cour du corps de logis principal, remaniée au 18e siècle et à la fin du 19e siècle ou au début du 20e, est entièrement enduite et ne permet guère l'analyse, son élévation postérieure, mieux conservée, permet en revanche de restituer ses dispositions d'origine, et en particulier la deuxième échauguette qui se trouvait probablement à l'angle nord-ouest. Le plan se caractérise par un grand vestibule d'entrée, équipé d'une cheminée, qui donne accès à l'escalier rejeté sur le côté ouest. A l'est, un salon présente un décor de gypseries néo-Rocaille, aux armes des Faure et des Simorre ; la cuisine occupe l'extrémité du bâtiment.£Le grand escalier, qui dessert les deux étages, est à mur-noyau et volées droites ; ses marches sont constituées de madriers, les paliers et repos sont couverts de voûtes d'ogives.£Au premier étage, le plafond peint ""au bestiaire"" du grand salon superposé au vestibule d'entrée est toujours resté apparent. Le plafond ""à décor bleu"", de la seconde moitié du 17e siècle, du salon voisin à l'est a en revanche été masqué par un plafond en plâtre, quand on y a aménagé un cabinet au 18e siècle. De la seconde moitié du 17e siècle date peut-être aussi l'alcôve de la chambre est où a été retrouvée une frise peinte contenant un monogramme malheureusement non déchiffré.£Les chambres du deuxième étage résultent pour l'essentiel d'aménagements des 18e et 19e siècles.

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • enduit
    • galet
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse, tuile mécanique
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en charpente
  • Techniques
    • peinture
    • sculpture
    • décor stuqué
  • Représentations
    • armoiries
    • lion
    • tête humaine
    • palme
    • monogramme
  • Précision représentations

    Armoiries des Faure de Fiches, dans les décors de gypseries du salon du rez-de-chaussée, et tenues par un lion à l'extérieur : de (...) à l'arbre de (...) accosté de deux loups de (...), au chef de (...) chargé de trois étoiles de (...). Dans le décor de gypseries du salon du rez-de-chaussée, armoiries des Simorre : de (...) au chevron de (...) accompagné d'une tête de Maure en pointe et de deux étoiles de (...) en chef ; armoiries non identifiées : de (...) à deux fleurs de lis en fasce de (...).£Des culots des voûtes de l'escalier portent des têtes humaines très frustes.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Bayle (Jeanne), Varilhes. Histoire d'un village ariégeois, Saint-Girons, Imp. Mauri, 1989, p. 59, 62, 111, 117.£Filipozzi (Davina), Le plafond peint du château de Fiches. L'exemple d'un décor ariégeois, fin XVIe-début XVIIe siècle, mémoire de master 1 d'H
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0590782 ; 6219415
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.0656998241151, 1.66019786557478
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Verniolle
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 2005/04/29
  • Précisions sur la protection

    Les façades et toitures du château, ainsi que l'escalier principal du corps de logis, le plafond peint de la grande salle du premier étage et le plafond de la salle contiguë à cette grande salle (cad. ZK01 75) : inscription par arrêté du 29 avril 2005.£

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Inventaire général Région Occitanie