Le monument situé au croisement des routes départementales numéros 11 et 1a, au lieudit Cournet sur la commune de Baulou, commémore divers faits d'armes qui se sont déroulés au cours de la Seconde Guerre mondiale dans ce lieu. Au printemps de l'année 1944, l'état-major et le 1er bataillon de la 3e brigade de Guérilleros Espagnols se trouvent au Pas du Portel proche et dans les chantiers forestiers alentours. En mai de la même année, un gendarme tue un officier espagnol et, à la suite d'une dénonciation, le 23 mai, l'armée allemande attaque les Guérilleros au Pas du Portel. La Gestapo incendie la ferme du Portel et arrête six personnes soupçonnées d'avoir aidé le maquis. Rosa et Noël Amardeil sont arrêtés, Léocadie Amardeil et ses trois filles sont déportées au camp de Ravensbruck. Le 29 mai Antonio Martos, jeune Guérillero est fusillé par les Allemands au Pas du Portel et le 10 juillet suivant, la dénonciatrice est exécutée par le maquis. Dans le cadre des actions de l'association internationale ""Terre de Fraternité"" qui a pour but de sauvegarder la mémoire sur la Résistance et la Seconde Guerre mondiale, la commune de Baulou a souhaité participer à l'édification de cette stèle en raison de l'importance du maquis et des évènements survenus en 1942. Financée par l'Europe, l'Etat, la région Midi-Pyrénées, le département de l'Ariège et la commune de Baulou, la stèle a été érigée fin août - début septembre 2006. Elle est due aux établissements Escande et Fils demeurant à Chalabre (Aude) et le texte gravé sur la plaque en granite noir est écrit par Claude Delpla, professeur émérite et historien, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale.