Après avoir travaillé à la saboterie de Jacques Begouën à Audressein dans les années 1920 jusqu'au début des années 1930, Antonin Catala s'associe avec son cousin Piquemal et achète des machines neuves en 1930 pour créer une saboterie à Castillon en Couserans dans les locaux d'un certain Morère, ancien fabricant de galoches. Antonin Catala revient ensuite à Audressein. Cette fabrique de sabots en bois est construite au début des années 1940 sur un terrain acheté dans le village par Antonin Catala, père de Marcel Catala, propriétaire actuel de la saboterie (témoignage Marcel Catala). Elle comprend l'atelier de fabrication réparti sur deux bâtiments contigus (A et B) auxquels s'ajoutent au fond de la cour au début des années 1950 deux édicules (C). A cette même époque, l'atelier B en rez-de-chaussée est surélévé d'un étage dans lequel on transfère la finition des sabots située auparavant dans le bâtiment A. En 1960, une extension (D) à l'arrière, côté jardin potager, double la surface de l'atelier de fabrication libérant l'étage du bâtiment B qui devient le logement patronal en 1963. Avant la fermeture de la saboterie au milieu des années 1990, deux personnes produisaient 5 à 6000 paires de sabots par an.£En 1943, 6 ouvriers travaillent à la saboterie mécanique : un ouvrier à la scie, un ouvrier à la façonneuse, un ouvrier à la creuseuse, deux ouvriers pour repasser à l'intérieur du sabot et enfin un ouvrier pour la finition.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Castillon-en-Couserans
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Commune
Audressein
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Adresse
rue Principale
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Cadastre
2011 A 1368, 2100
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Dénominationsusine liée au travail du bois
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Précision dénominationsaboterie
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, aire de séchage, logement patronal, jardin potager
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
Le bâtiment d'origine comprend une maison à un étage et un comble (donnant sur la rue principale) et un atelier en rez-de-chaussée attenant construits en pierre enduite surmontés de toits à deux pentes débordants recouverts de tuiles plates mécaniques. La surélévation de l'atelier pour construire le logement patronal est en brique enduite. L'extension en 1960 à l'arrière de l'atelier de fabrication, dans le prolongement du premier atelier en rez-de-chaussée, est un appentis en charpente métallique avec une couverture en ciment amiante percée de deux puits de jour s'adossant au mur d'une ancienne grange ; les murs en briques enduites sont percés de trois larges baies vitrées rectangulaires. (deux sur la façade principale et une rectangulaire sur le côté). La cour (E) sert d'aire de stockage et de séchage du bois ; au fond, elle est délimitée par deux petits édicules côte à côte en appentis couverts de tuiles plates mécaniques : dans le plus grand ouvert à l'air libre, on entrepose les déchets de bois, l'autre, fermé, sert à la fabrication des sabots souvenirs.
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Murs
- pierre
- brique
- enduit
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Toitstuile mécanique, ciment amiante en couverture
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Étages1 étage carré, en rez-de-chaussée, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesmachine de production
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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