Le 10 août 1919, le maire Guillaume Souquet propose de voter la somme de 500 F pour réaliser le ""Souvenir aux Morts pour la France de la commune d'Alos"". En 1920, la somme de 367 francs est portée dans les comptes administratifs de la commune, somme ""due à divers pour le monument aux Morts de la Guerre"". Le monument aux morts est donc inauguré au cours de l'année dans le cimetière communal. Le socle et le Christ en croix ont été réutilisés car le montant de la somme engagée par la commune est peu élevé. De plus, le Christ est signé ""Yarz et Cie"", fabricant de statues de la fin du XIXe siècle. La croix sur laquelle est fixée la statue du Christ a été remplacée et ressemble par son style à celle réalisée sur la place de l'église. A l'origine, cette croix, comme d'autres recensées dans le département était en bois. Le monument aux morts d'Alos est exemplaire des nombreuses croix de mission, croix de chemin, croix de cimetière et calvaires alors réutilisés. Enfin, une plaque en granit gris et blanc (dim : h = 25, la = 80, pr = 3) a été ajoutée sur la face sud-est en souvenir du glissement de terrain survenu en avril 1939. Ce glissement, localisé au cimetière, a emporté une partie de celui-ci, une grange et un chemin et n'a fait aucune victime. La liste des noms, prénoms et surnoms des 38 soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.