• inventaire topographique
ensemble métallurgique du Camp du Vignal dit de Guilhot
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers-ouest
  • Commune Benagues
  • Lieu-dit Camp du Vignal, Guilhot
  • Cadastre 1981 B 368, 369
  • Dénominations
    ensemble métallurgique
  • Précision dénomination
    du Camp du Vignal
  • Appellations
    dit de Guilhot
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    usine de transformation des métaux, demeure

En 1837, le Marquis Jean-François-Joseph de Thonel d'Orgeix souhaite développer la fabrication de lingots d'acier et s'associe pour créer la ""Société du Marquis d'Orgeix, Mourié et Cie"", société de courte durée qui sera liquidée dès 1838. Les archives évoquent à cette occasion la construction d'une acierie avec un fourneau de cementation, un bâtiment équipé de 6 pièces pour la fabrication des creusets, un magasin, un moulin à moudre la terre. Le procès-verbal élaboré au moment de la dissolution de la société (janvier 1838) mentionne bien, à Guilhot, deux sites distincts, celui des forges et celui de la fonderie, qui deviendra par la suite le site métallurgique du Vignal. L'évaluation que la Marquise d'Orgeix fait dresser autour des années 1850 de ses biens fonciers, concerne trois éléments du Domaine : le château, les forges et la fonderie. A cette date, le site des forges à la catalane est abandonné. En 1868, a lieu la cession du domaine. Le site métallurgique est vendu le 23 décembre 1868 à Monsieur Abadie de Toulouse pour la somme de 30.000 F. Les inondations de l'Ariège, au cours des dernières décennies du 19e siècle, font peser des risques graves sur les installations industrielles de Guilhot. A l'initiative des maîtres de forges, des aménagements de canaux tentent de parer le danger. L'annuaire de 1907 mentionne toujours l'existence de forges, acieries et hauts fourneaux à Guilhot. On signale également deux scieries, à Guilhot et Charly. Antoine Subra est désigné maître de forges. Son frère Raymond est alors maire de la commune. Les établissements Subra Frères, au début du 20e siècle, produisaient des outils aratoires, des charrues ordinaires et des charrues Brabant vendues dans de nombreux autres départements. Un exemplaire de ce type de charrue a été conservé à la mairie de Benagues, mais toutes les autres machines ont été vendues. La maison des Subra figure toujours sur le site du Camp du Vignal, presque en face de l'usine hydroélectrique. Ses caractères architecturaux permettrent de la dater de la deuxième moitié du 19e siècle. L'habitation de plan carré qui subsiste sur le site de l'acierie pourrait remonter aux années 1840.

De l'ancienne acierie subsistent, de part et d'autre de l'entrée, les vestiges d'un magasin et d'une petite habitation en rez-de-chaussée, de plan carré, aux fenêtres en bois, abritant un bureau et le logement de l'ancien contremaître. La parcelle demeure ceinturée par un mur de clôture en galet. Le reste de l'usine a été récemment remplacé par des entrepôts modernes. A quelques mètres au sud, s'élève la maison des Subra, maîtres de forge. Son élévation antérieure, située sous le pignon débordant de la toiture, rattache cette maison au ""style chalet"" de l'architecture de villégiature. Cette façade principale donne sur un petit jardin planté de haies de buis taillés au dessin géométrique. Le premier étage est orné d'un balcon en fonte composé d'un jeu d'entrelacs et de rinceaux. La façade latérale est percée de quatre ouvertures sur les deux niveaux. L'encadrement des fenêtres, en brique, s'évase légèrement de part et d'autre de l'arc segmentaire. Les petits occuli des combles sont fermés par une rose en terre cuite. Sur chacune des façades ouvre en rez-de-chaussée une porte à deux vantaux et imposte. Les murs sont enduits au ciment. En retrait de la maison, au nord, s'élève une dépendance-écurie à deux portails, surmontée d'un fenil. La façade occidentale, exposée aux pluies et aux vents d'ouest est en essentage de ciment-amiante.

  • Murs
    • bois
    • brique
    • ciment
    • enduit
    • galet
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Typologies
    maison de maître en habitat dispersé, à trois ouvertures ou plus à l'étage

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0587437 ; 6220605
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.0758863331918, 1.61890947535979
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC09225_SPCCOPAMIE
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Benagues
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
Articulation des dossiers