• enquête thématique régionale, Jardins remarquables
parc du château
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers-ouest
  • Hydrographies L'Ariège
  • Commune Bonnac
  • Adresse rue du Moulin
  • Cadastre 1981 C 968 à 1117
  • Dénominations
    parc
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    pavillon de jardin, station de pompage, bief de dérivation, pont, allée, allée cavalière, bassin, verger

L'acte de reconnaissance de 1494 mentionne un grand espace palissé par un mur en terre, à l'intérieur duquel le seigneur Gaspard de Villemur peut ""faire et bâtir une maison quand il lui plaira"", sans allusion aux abords de cet espace. Le moulin et le canal d'amenée qui traverse le domaine au sud sont mentionnés dès le 13e siècle. En 1494, parmi les possessions du seigneur sont aussi évoqués un verger sur le lieu-dit le Vergé en haut du village, une garenne proche et un bois. Le dénombrement de 1685 décrit, dans l'enclos de la maison seigneuriale, ""joignant la dite maison, un champ, jardin, verger, terre inculte, le tout de trois cestérées ou environ"". Les confronts de l'enclos sont à cette date identiques aux limites actuelles du parc : à l'est et au midi la rivière de l'Ariège, à l'ouest les fossés et au nord la rue publique. Le chemin communal du Poussadou qui donnait accès au canal, séparait l'enclos du terrain où se trouve aujourd'hui le pigeonnier. L'inventaire des biens de Salomon d'Usson en 1699 mentionne la ""maison du jardinier"". Le supplément au cadastre établi en 1789 sur les biens de l'abbé de Monteils donne une sétérée sept mesures pour le jardin (qui doit être le potager), deux sétérées sept mesures et trois quart de boiceau pour le verger. Le reste de l'enclos est désigné comme prairie, mijeane (prairie inondable) et champ. Sur le plan du cadastre napoléonien de 1824, un léger tracé implante deux grandes surfaces : l'une au sud du château pourrait être le jardin, l'autre à l'est pourrait être le verger. Les archives du château n'ont conservé ni plan, ni représentation ancienne du parc. Des aménagements à caractère hydraulique ont été réalisés au 19e siècle : élargissement du canal pour l'alimentation de l'usine électrique, implantation d'un pavillon de pompe à eau destiné à l'alimentation en eau du château. Quelques tracés d'allées de la même époque sont à mettre en relation avec les embellissements extérieurs du château. Aujourd'hui, l'emprise au sol du parc est presque identique à celle du Moyen Age. En l'absence de documents et d'indices archéologiques de l'existence d'un ancien parc, le propriétaire a mis en oeuvre sur les tracés existants, une création contemporaine qui met en valeur le caractère classique de l'aile sud du château.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Hormis le terrain récemment loti au sud-ouest, le parc occupe la moitié du méandre de Bonnac, au sud et au sud-est du château. On distingue deux parties séparées par l'ancien canal d'amenée de direction est-ouest. Au nord du canal, une vaste surface engazonnée accompagne la façade sud du château. Sous le gazon formant des parterres symétriques, sont enfouies les fondations de deux tours symétriques en terre crue (restes possibles de l'enceinte primitive). Côté est, une large allée bordée de grand buis taillés en voûte occupe peut-être d'anciens fossés comblés. Elle sépare ce parterre d'un très grand verger. En cours de reconstitution, celui-ci possède encore quelques variétés anciennes de poiriers. Dans l'axe du château une allée rectiligne, soulignée de topiaires, franchit le canal par un pont et ouvre une profonde perspective vers le sud jusqu'à l'Ariège. Elle aboutit à un terrassement naturel au-dessus de la rivière, offrant à la vue les rives boisées et caillouteuses de l'Ariège et les falaises qui surplombent l'autre côté du méandre. De part et d'autre de l'allée, au-delà du canal, s'étendent de grandes prairies inondables anciennement appelée ""mijeanes"", ceinturées ou ponctuées de massifs d'arbres. Au niveau du canal, perpendiculaire à l'allée d'axe, une allée cavalière plantée de charmes, platanes, tilleuls et érables, conduit à l'ouest vers les ruines de l'ancien ouvrage de prise d'eau, bâti au niveau de l'ancienne digue. Le canal, aujourd'hui à sec, comporte un parement soigné de galets. Dans la prairie triangulaire comprise entre le canal et la rivière à l'ouest de l'allée, un pavillon élégant de briques et de galets, décoré de baies en demi-lune, abrite un bassin réservoir. Alimenté par un canalet depuis le canal, il est relié par des canalisations et un système de pompage à un château d'eau aménagé dans une dépendance du château.

  • Murs
    • pierre de taille
    • galet
  • Plans
    jardin mixte
  • Élévations extérieures
    jardin de niveau
  • Énergies
    • énergie hydraulique
  • Jardins
    pièce de gazon, prairie ornementale, massif d'arbres
  • État de conservation
    remanié

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0585493 ; 6230521
  • 43.164749830368, 1.5928997698445
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR73_SCPMIDIPYR
  • accessible au grand public
  • Bonnac
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002
Articulation des dossiers
Parties constituantes
Dossier d’ensemble