Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes du Pays de Pamiers

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers-ouest
  • Commune Bonnac
  • Adresse rue du Moulin
  • Cadastre 1981 C 1111 à 1113
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, écurie, portail

La seigneurie de Bonnac a appartenu successivement aux Durfort, aux Villemur, aux d'Usson et à l'Abbé de Monteils à la veille de la Révolution. Malgré l'absence d'étude archéologique, il reste possible de décomposer sommairement les différentes étapes de sa construction, liées à ces transferts successifs de propriété. Gaspard de Villemur édifie sa maison seigneuriale sur les murs en terre de la palissade évoquée dans un acte de reconnaissance de 1494, en les doublant à l'extérieur. La tour d'angle nord-est, par les similitudes de sa mise en oeuvre, paraît contemporaine de la tour du clocher de l'église (fin 15e, début 16e siècle). De 1510 environ sont datables les deux cheminées monumentales de brique conservées en rez-de-chaussée, similaires celles du château de Pailhès, propriété des Villemur. A cette date, l'essentiel du logis est en place. Inhabité par la suite, le château est vendu en 1649 à François Dusson de Bonrepaux. Salomon, son fils aîné, s'installe à Bonnac et en restaure les ruines entre 1673 et 1685. A cette date est signalée une tour qui contient la prison, rappelant que le seigneur est haut, moyen et bas justicier. En 1683, Bonnac est érigé en marquisat par le roi. Par la suite, Salomon réunifie l'enclos du château en rachetant et abattant les maisons qui occupent la partie nord-ouest contre l'ancienne rue du Poussadou. Le 3ème marquis de Bonnac dit ""Jambe de bois"" a un rôle prépondérant sur le développement économique et industriel de la localité. Mais son projet de reconstruction du château n'aboutit pas. Il est enterré dans l'église en 1778. En 1785, l'Abbé de Monteils rachète les biens du marquis, restaure les appartements et fait faire la chapelle (date portée). Après la Révolution, le domaine du château passe entre les mains de la famille Charly qui procède à quelques embellissements (porche d'entrée, perrons, extension des communs, parc). La comparaison entre le plan du cadastre napoléonien (1824) et le cadastre actuel fait apparaître quelques différences qui portent essentiellement sur la cour intérieure.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle

Le château occupe un terrain compris entre le village et l'Ariège, qui représente plus de la moitié de la surface du méandre. On accède au château depuis la rue du Moulin par un porche monumental qui délimite la cour intérieure sur son côté nord. Côté ouest, la cour est fermée par un grand bâtiment de communs (chai, orangerie), côté sud par le logis. L'angle nord-est de la cour est occupé par les anciennes écuries. Entre ces dernières et le logis, côté est, la cour ouvre à présent sur la zone des vergers par une large échancrure. Des traces d'arrachements sur le logis, en départ d'arcs reposant sur des chaînes d'angles en brique, rappellent l'existence d'un passage voûté monumental aujourd'hui disparu. Le logis comporte un étage à pan de bois sur rez-de-chaussée maçonné, ce dernier semi-enterré en raison d'une remontée du niveau du sol extérieur. On accède à l'étage par un vaste perron. Sa façade nord, côté cour, est encadrée par deux tours : une petite tour à l'angle nord-ouest, entre le logis et les communs, une grande tour carrée à l'angle nord-est. Sa façade sud, côté jardin, présente un corps de logis horizontal à sept travées d'ouvertures en étage et un perron à deux volées symétriques placé dans l'axe de l'allée du jardin. Une archère percée dans le mur sud du logis, en rez-de-chaussée, permet de mesurer l'épaisseur du mur en terre crue (1m), à nu à l'intérieur et doublé à l'extérieur par une fourrure de 0,30 m d'épaisseur de galets, briques et mortier. Les parties basses du mur de la façade nord et de la tour d'angle nord-est présentent la même structure. La maçonnerie extérieure de cette dernière, faite d'assises de galets et moellons calcaires alternant avec des rangs de briques, est identique à celle du clocher de l'église. A l'est, en revanche, une grande tour, construite au-dessus d'une vaste salle voûtée en sous-sol, est venue se greffer sur l'ancien mur de terre qui s'interrompt, marquant bien l'extension. La dépendance située sur le côté ouest de la cour montre des reprises successives. Ses extensions sur la rue, comme celles des écuries, se caractérisent par des ouvertures en demi-lunes.

  • Murs
    • terre
    • bois
    • torchis
    • brique
    • calcaire
    • enduit partiel
    • pan de bois
    • moellon
    • galet
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0585491 ; 6230525
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.1647856704688, 1.59287473322476
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Bonnac
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002
Articulation des dossiers
Parties constituantes