La forge du Castelet existe depuis un temps immémorial. Un jugement de la commission de la Réformation du 3 mai 1670 maintient l'abbé de Foix ""en la propriété et jouissance des lieux et seigneuries de Savignac, Castelet et Perles, ensemble des forges moulins et des bois forêts et montagnes en dépendant"". Parmi les titres rapportés justifiant l'ancienneté de l'usine figure un contrat de bail à fief du 10 juillet 1511 ""passé par Jean Roger de Commence"" abbé de Foix... pour bâtir un moulin à fer dans les lieux de Savignac et de Perles et pouvoir d'user des dits bois pour le service de ladite forge... en faveur de ""Rhodes"" de ""Commenge"", seigneur d'Aston"". Le 24 février 1792, la forge du Castelet est vendue définitivement avec ses bois et montages par la République au profit de Pierre Astrié. Cette forge chôme en 1839. Les rôles de patentes de 1841 la mentionnent en activité. La forge ne figure pas sur l'état des usines situées sur le cours de l'Ariège de 1850. La statistique industrielle l'indique au chômage ""depuis nombre d'années"" au premier trimestre 1857 ; au deuxième trimestre de la même année, elle est marquée ""en ruine"".