La paroisse de Saint-Michel dépendait jusqu'au 10e siècle du temporel des évêques de Toulouse, notamment au moment de la succession d'Hugues de Toulouse en 960-70. Celui-ci étant d'abord placé sous la sauvegarde du comte de Toulouse puis sous celle du roi, la paroisse de Saint-Michel échappa à toute influence fuxéenne. En 1263 est mentionné un castrum au coeur duquel a pu être édifiée l'église. Celle-ci est aussi mentionnée lors de la constitution du diocèse de Rieux en 1318. Elle est dite ""de Tribus Sorribus"", appartenant avec Esplas et Lescousse à un même ""corps de consulat"" autour de Saint-Martin-d'Oydes. Le développement du village s'est opéré de manière rayonnante, à partir de l'ancien enclos ecclésial constitué par l'église au milieu de la parcelle du cimetière, tel que l'indique le cadastre napoléonien. Le lieu dépendait également de la seigneurie de Saint-Martin-d'Oydes. On signale par la suite que la Chambre épiscopale de Gaudiès est chef d'une importante châtellenie qui comprend en particulier les seigneuries de La Bastide-de-Garderenoux, d'Esplas, de Saint-Michel et de Saint-Martin d'Oydes. La population est restée relativement stable au cours du 19e siècle, se maintenant au-dessous de 300 habitants, avec un pic démographique en 1856. En 1907, la commune comptait encore 201 habitants, la plupart regroupés dans le village ou ses hameaux (en 1954, 36 habitants au hameau de La Bourdette !). Ce nombre a encore diminué (74 habitants en 1975), la commune maintient depuis son effectif. Il y avait une tuilerie au lieu-dit La Tuilière, mentionnée sur le plan napoléonien (Tuilerie Hameau). La commune possédait un ancien château (19e siècle ?) à Landry, ruiné et démoli vers 1980.