La forge est réputée exister depuis un temps immémorial. Le jugement de la Réformation du 8 mai 1670 stipule que les bois et les forêts de la communauté pourront être vendus ""pour le service des forges"". Il a été passé, avant 1786, une transaction par laquelle, le grand-père du propriétaire, Mr de Roquemaurel, s'obligeait à une redevance ou albergue annuelle de 20 livres envers le seigneur d'Oust. Le propriétaire soutient toutefois que cette albergue n'a jamais été payée et il refuse de la payer à mademoiselle de Polignac, prétendant qu'il est haut justicier du terrain sur lequel est bâtie sa forge.£Cette forge a été incendiée et a été reconstruite à neuf. En 1812, Mr de Roquemaurel fait une pétition pour obtenir une nouvelle autorisation d'existence de sa forge de fer car il ne peut en indiquer le titre. Il s'oppose en 1828 à la demande en autorisation de Mr Morère qui veut construire plusieurs usines en amont de sa forge à la catalane, craignant que le nouvel établissement ne prive la forge d'une partie de l'eau qui lui est nécessaire. Le travail de la forge vieille sera très irrégulier en 1856 et dans les années suivantes. A partir de 1864, le chômage sera total et définitif.£Située sur la rive droite du Garbet, en amont du village d'Oust, la forge était approvisionnée en eau par un canal d'amenée assez long (640 m), remis en état par le nouveau propriétaire : il utilise la force hydraulique pour sa production personnelle d'électricité et pour le fonctionnement de la scierie occupant l'emplacement de l'ancienne forge dont il ne subsiste aucun vestige.