• inventaire topographique
  • enquête thématique départementale, mobilier religieux
Ancienne église paroissiale Saint-Pierre ; actuellement chapelle
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de Communes du Clermontais
  • (c) Ministère de la Culture, DRAC Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lunas
  • Commune Mérifons
  • Lieu-dit Saint-Pierre
  • Cadastre 1933 B 55  ; 2023 B 55
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Pierre
  • Destinations
    chapelle
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière, maison, croix monumentale

Ancienne église paroissiale au 12e siècle, cette église est mentionnée dans les possessions du diocèse de Lodève par une bulle du Pape Innocent III. Il existait aussi une chapelle annexe de Saint-Pierre au château-fort de Malavieille.

Pourtant, des contestations et des revendications ont dû être faites aux évêques de Lodève au sujet de cette paroisse : en 1197, Hugues de Pozières, abbé de Gellone (Plus tard Saint-Guilhem le désert), cède l'église Saint-Pierre de Mérifons à Pierre II d'Autun, abbé de Valmagne. Nouveaux accords en 1217 entre Pierre de Laissac, abbé de Gellone et Guillaume, abbé de Valmagne.

Sans doute charpentée à l'origine, sauf l'abside. Elle fut couverte de voûtes à l'époque gothique 14e ou 15e siècle. Le blason de la clé de voûte du sanctuaire ne correspond à aucun blason connu.

Selon Hyvert, les armoiries pourraient être pour moitié celles des Clermont-Lodève et celles des Malavielles, seigneurs du château voisin. Il se pourrait que les reprises de XY° siècle aient respecté les murs Est et Nord-Est, mais aussi une partie de l'ancienne voûte.

Clocher ajouté à une époque ultérieure.

Restaurée vers 1975.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle
    • Principale : 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 15e siècle , (incertitude)

Edifice au plan cruciforme, construit en moellons de pierre.

Bâtiments adjacents : la chapelle méridionale du transept, à demi ruinée, communiquait avec des bâtiments adjacents, peut-être le presbytère. Il ne reste que des salles basses, voûtées, percées de petites baies hémicirculaires sous linteau échancré. Mais ces bâtisses sont en très mauvais état.

Une croix de pierre se trouve dans l'enceinte de l'église.

L'église est un petit édifice en croix latine orienté Est-Nord.-Est. L'abside, hémicirculaire à l'extérieur, est polygonale à l'intérieur. Les deux bras du transept sont deux chapelles latérales, symétriques, voûtées en berceau.

Les murs sont appareillés sommairement, sauf à la base du clocher. Ils sont faits de grès jaune, gris, rouge, de tuf et de basalte.

Entrée : La porte d'entrée se trouve dans l'axe de la nef, à l'Ouest. Elle est en arc surbaissé, de 1,45 m d'ouverture. Tout l'encadrement intérieur est mouluré de deux cavets. Le 4° claveau sud porte la marque IIII marque de tâcheron, que l'on a prise, dans le pays pour la date Onze cent onze. Les bases des montants sont moulurées de talons, mais la hauteur de la porte est difficile à évaluer, car le niveau du sol s'est exhaussé. Au-dessus de cette porte s'ouvre une meurtrière à encadrement chanfreiné.

Nef : Primitivement charpentée, la nef a été couverte, sans doute vers le XVe siècle de deux travées de voûtes d'arêtes sans ogives. Une baie étroite éclaire la nef au sud. La largeur de la nef est de 3,85 m; sa longueur totale de 9,20 m ; sa longueur, transept non compris de 5,40 m.

Transept et clocher : Les deux chapelles du transept sont identiques et voûtées de berceaux transversaux bien appareillés. Elles ont 3.6O m d'ouverture. La chapelle nord a 3,30 m de profondeur. La chapelle sud a 3,10 m. Ces deux chapelles datent probablement de l'époque romane. La chapelie nord est surmontée du clocher, postérieur. Celui-ci, de plan barlong mesure, à la base et extérieurement, 5,50 m x 3,70 m. Ses murs latéraux s'élèvent en retraite de o,30 m à partir de 2 m du sol. Cette tour est à demi effondrée. La chapelle Nord est éclairée par une petite fenêtre nord, à ébrasement intérieur, couverte à l'extérieur par un linteau échancré en plein cintre.

Sanctuaire : L'arc triomphal en plein cintre a pour section un rectangle aux angles chanfreinés ; il repose sur des impostes biseautées prolongées vers l'Est pour supporter les culs-de-lampe des retombées des ogives. Le chœur a 3,60 m d'ouverture et 4,50 m de profondeur. II est couvert d'une voûte à six nervures formant six voûtains. Les nervures ont simplement leurs angles taillés en biseau, elles reposent sur des culs-de-lampe épannelés ou grossièrement taillés en têtes. Les nervures s'appuient sur une clé ronde, mais tandis que les deux nervures Nord et les deux nervures sud aboutissent directement à elle, les deux nervures orientales se pénètrent en Y, avant de rejoindre la clé. Les voûtains sont inégaux, entre eux se placent des arcs formeret en plein cintre. L'appareil des voûtains est assez curieux : les trois voutains orientaux sont traités en lits parallèles, comme une coupole polygonale ; le voûtain Sud se compose de deux parties : celle de l'est avec lits parallèles à la base de l'arc, celle de l'Ouest avec lits parallèles au formeret. D'après R. Hyvert, comme une reprise est visible dans le mur à l'angle Sud-Est (voûtain latéral), et comme la fenêtre méridionale est plus récente que son vis-à-vis (celle-ci étroite et sans caractère, l'autre à double ébrasement, sous un linteau échancré et largement évasé vers l'intérieur.

il se pourrait que les reprises de XY° siècle aient respecté les murs Est et Nord-Est, mais aussi une partie de l'ancienne voûte. Cette couverture du sanctuaire aurait été une coupole polygonale, sous laquelle on aurait bandé ogives et formerets. La partie sud aurait été refaite avec un voûtain gothique . Trois niches sont ménagées dans ce mur, et une baie au centre du mur est a été bouchée.

Clé : Elle est circulaire et pendante, sculptée en réserve d'un écu allongé. Cet écu est parti, à dextre, d'un personnage au bras droit levé et tenant un objet dans sa main gauche, et à sénestre, de sept divisons horizontales. La plus haute porte des traces peu distinctes de meubles. Selon Hyvert, cela pourrait pour moitié l'écu des Clermont-Lodève, seigneurs du château voisin de Malavieille à moins que les six rainures représentent trois séries de "jumelles".

Bâtiments adjacents : la chapelle méridionale du transept, à demi ruinée, communiquait avec des bâtiments adjacents, peut-être le presbytère. Il ne reste que des salles basses, voûtées, percées de petites baies hémicirculaires sous linteau échancré. Mais ces bâtisses sont en très mauvais état.

  • Murs
    • grès moellon
    • pélite pierre de taille
    • basalte appareil mixte
  • Toits
    tuile creuse, calcaire en couverture
  • Plans
    plan en croix latine
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • voûte d'ogives
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis massé brisé
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries
  • Précision représentations

    Cet écu est parti, à dextre, d'un personnage au bras droit levé et tenant un objet dans sa main gauche, et à sénestre, de sept divisons horizontales. La plus haute porte des traces peu distinctes de meubles.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1978
  • Référence MH

IMP: 20221109_POP_01 ;

Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1987, 2023
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de Communes du Clermontais
(c) Ministère de la culture, DRAC Occitanie