Dossier d’œuvre objet IM82003002 | Réalisé par
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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  • enquête thématique régionale, 1 pour cent artistique
sculpture en ronde-bosse : Le temps d'un envol
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tarn-et-Garonne - Saint-Antonin-Noble-Val
  • Commune Saint-Antonin-Noble-Val
  • Adresse place des Cordeliers
  • Emplacement dans l'édifice dans le parc, près de l'entrée
  • Dénominations
    ronde-bosse
  • Titres
    • Le temps d'un envol

Le collège d'enseignement général de Saint-Antonin est mis en service à la rentrée 1968 et plusieurs projets de décoration furent proposés pour cet établissement. Un premier projet est adressé à la commission provisoire pour l'étude des projets de décoration dans les édifices publics le 20 août 1966. L'architecte André Pécaud présente un projet double avec les participations des artistes Flavio de Faveri et Maïté Pécaud. Il s'agit d'une fresque céramique dans le hall d'honneur et d'une sculpture sur le pignon de l'externat. Le motif sculpté, en pierre de 3 m de hauteur et de 2,30 m de largeur, prévu par Flavio de Faveri, symbolisant l'agriculture, devait être placé à 10 m du sol environ. Le panneau décoratif, imaginé par Maïté Fabre-Pécaud, en céramique, d'environ 4,50 x 2,50 m, devait avoir pour sujet "l'envol des oiseaux de paradis" et symboliser l'éveil de l'enfance devant les merveilles de vie.

La commission, réunie le 15 janvier 1968, estime que si l'oeuvre envisagée par Maïté Fabre-Pécaud est agréable, elle mérite d'être étudiée davantage pour obtenir plus de force. En revanche, elle juge le projet de Flavio de Faveri trop académique et estime qu'il conviendrait de faire appel à un autre artiste.

En janvier 1969, un deuxième projet confié à Maithé Pécaud prévoit la réalisation de deux éléments décoratifs : une fresque céramique dans le hall d'honneur et une sculpture métallique sur le pignon de l'externat. Le 12 mars, la commission provisoire pour l'étude des projets de décoration dans les édifices publics demande la production d'une véritable maquette permettant de visualiser les détails de la fresque céramique. Au mois de novembre 1969, le directeur du collège s'inquiète de ne pas savoir si les projets envisagés de décoration sont validés. Il souhaite que la décoration soit confiée à des artistes de la région de préférence.

Le 10 mars 1970, la commission nationale étudie le nouveau projet décoratif des architectes qui ne convient pas davantage à la commission nationale qui souhaite que le crédit soit bloqué "sur une seule décoration sculpturale dont l'emplacement sera à rechercher". Elle souhaite que la sculpture soit placée à l'intérieur ou éventuellement en contrebas de l'escalier.£Un dossier argumentatif sur la décoration, daté du 1er juin 1970, précise le détail du programme décorati pour un budget de 28.750 Francs. Les architectes ont choisi l'emplacement de la sculpture, près de l'entrée du collège et de la rue voisine.

Le 5 juin suivant, un courrier adressé par le directeur de la DDE à l'artiste l'informe que la commission a décidé de ne pas donner suite aux avant-projets établis par ses soins. Il lui demande de lui faire connaître si elle continue à être intéressée par cette réalisation. Vingt jours plus tard, la commission nationale approuve l'emplacement de la sculpture, suggéré par M. Roux-Dorlut, architecte en chef des bâtiments civils et des palais nationaux mais émet encore des réserves sur la maquette de Maïthé Pécaud qui "devra améliorer son projet en lui donnant une rigueur plus monumentale".

Il faut attendre le 7 juillet 1970 pour que Maurice Allemand donne un avis favorable à la réalisation de l'oeuvre après avoir vu plusieurs dessins de projets. L'arrêté préfectoral attribuant la décoration à l'artiste est signé le 31 juillet mais il est encore question d'une double décoration (sculpture et panneau décoratif). Cela explique sans doute que le 8 septembre suivant, dans un courrier à Madame Lallier, l'architecte Pécaud signale que "s'il est possible de placer dans le hall d'honneur une fresque sur le mur séparant ce hall du bureau continu, nous ne pouvons envisager d'encombrer le même hall de dimensions fort modestes, de surcroit de faible hauteur sous plafond par une sculpture".

L'enquête de terrain n'a permis de retrouver que la sculpture monumentale à l'extérieur de l'établissement. Il semble qu'aucune décoration n'ait été réalisée dans le hall d'accueil.

L'oeuvre se compose de trois poteaux de cuivre martelé de tailles différentes fixées dans un socle de béton enterré. A ces éléments verticaux sont fixés des plaques de cuivre martellées et rivetées. Les soudures et bordures des divers éléments sont grossièrement traitées.

  • Catégories
    sculpture
  • Structures
    • intérieur partiellement creux
  • Matériaux
    • cuivre, en plusieurs éléments, flammé martelé
  • Précision dimensions

    h = 600 cm (dimensions approximatives).

  • Iconographies
    • représentation non figurative
  • Inscriptions & marques
    • signature, gravé, sur l'oeuvre
    • date, gravé, sur l'oeuvre
    • inscription concernant le fabricant, gravé, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    signature : "Maïthé" ; date "1971" ; inscription concernant le fabricant : "R. Pichenaud atelier"

  • Statut de la propriété
    propriété du département

Documents d'archives

  • Archives Nationales Fontainebleau : côte 19880466/71

    Archives nationales : 19880466/71
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Ministère de la culture, DRAC Occitanie
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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