2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Un premier projet de décoration fut présenté à la commission artistique du 30 juin 1966. Il consistait en un bas-relief en ciment noir de 380 cm sur 550 cm, épais de 2 cm accroché sur la façade pignon ouest du gymnase. Cette oeuvre de Jacqueline Bez devait représenter un groupe de 7 jeunes gens méditatif mais la commission refusa le projet car la maquette et les esquisses présentées n'étaient pas d'une qualité suffisante pour que la candidature puisse être retenue d'autant que le budget ne prévoyait pas ni le transport ni la pose de l'oeuvre.
Le 10 août suivant, l'architecte Robert Renard, qui a sollicité Marc Chagall pour qu'il participe au programme décoratif du lycée, écrit à l'inspecteur général pour solliciter son appui moral et financier, sollicitant son intervention auprès de la commission de la création artistique. Un courrier de l'ingénieur en chef des ponts et chaussées daté du 4 février 1967 lui rappelle le montant des crédits dont il dispose et lui demande de ne pas perdre de temps pour lui communiquer l'étude de Chagall. Ce projet semble être resté sans suite.
Une nouvelle commission réunie le 11 janvier 1968 examine le programme décoratif proposé par Renard. Ce dernier explique qu'il avait tout d'abord eu une proposition de peinture murale du peintre espagnol Ortega qu'il jugeait insuffisante mais surtout que le maire a refusé. Cette peinture murale devait originellement accompagner un groupe sculpté sur le thème du Tarn et de la Garonne conçu par Volti. Or, le sculpteur s'étant blessé, il n'a pu faire l'effort d'une maquette pour le maire Delvolve ce qui a conduit l'architecte Renard à solliciter Albert Aymé, son voisin.
L'artiste propose une sculpture et plusieurs oeuvres murales mais le maire et le conseil municipal unanimes, jugent la sculpture trop moderne et s'opposent à sa réalisation pensant que "le projet de sculpture soulèverait de vives critiques et une incompréhension générale et ne peut convenir dans le cadre de notre ville". Albert Aymé fait appel au Président de la République qui intervient en sa faveur. Pour ne pas bloquer la réalisation du programme l'arrêté du 28 février est scindé en deux parties : décoration de l'internat (murales et bas-relief pour 32.901 Francs) et décoration de l'externat (sculpture en béton pour 27 176 F). Les reliefs sont décrits comme devant être de conception modulaire.
Le relief est mis en place à l'extérieur de la façade nord du bâtiment, près de l'entrée secondaire comme proposé sur les esquisses de l'architecte conservées aux Archives Nationales. Il semble que l'oeuvre ait été peinte à une époque indéterminée. Depuis les travaux de rénovation de la cité scolaire, le relief est incorporé dans un bureau d'accueil. Il a été repeint d'aplats colorés qui l'ont quelque peu dénaturé.
Le relief se compose de trois blocs de pierre reconstituée fixés dans le mur. Ces éléments sont travaillés en creux et sont peints.
h = 101 cm ; la = 300 cm ; pr = 5,6 cm
L'oeuvre a été repeinte.
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