17 mai 1942. « Le grand fanion des jocistes est exposé dans les cloîtres ; il sera ce soir à leur veillée de prières préparatoire au congrès de Toulouse, dimanche. Sur un grand rectangle blanc de 1m 50 de longueur, le Christ marche penché en avant, tenant un ouvrier par la main et entraînant sur sa route de très jeunes ouvriers. L'idée est très jolie. Il semble dire : «Je suis la voie, suivez-moi. » Après la collation, autre fanion de même grandeur, celui des ouvrières de Mazamet ; au centre, une grande croix domine une cité ouvrière, l'usine au premier plan, très artistement reproduite, est une vraie petite merveille avec sa haute cheminée de briques rouges, dont la fumée monte s'enrouler autour de la Croix ; à droite, le clocher, la paroisse des ouvriers de l'usine, autour les maisons ouvrières, toute leur vie est là : vie de famille à la maison, vie de travail à l'usine, vie de l'âme à l'église, tout cela dominé par la grande pensée du Christ et de la croix. L'harmonie des couleurs, des … (?), tout est joli et agréable à regarder. Nous sommes très reconnaissantes de cette exposition faisant bien comprendre le bel idéal qui conduit ces jeunes travailleurs vers le Christ. »