L'initiative de cet ambitieux projet revient au Père Ferdinand Fournès, Supérieur de Notre-Dame de la Drèche, qui propose la commande en février 1939 aux Clarisses de Mazamet. L'ouvrage est freiné à cause de la guerre mais il aboutit finalement dans le courant de l'année 1943. Entre temps, en 1941, les Clarisses confectionnent pour La Drèche un ornement de moire blanche avec des roses stylisées et un autre en drap d'or souple à orfrois bleus. Pour ce grand ornement, pas de dessin original créé par le monastère ; il s'agit cette fois-ci de reproduire très exactement les peintures murales de l'Eglise et le Père Ferdinand fournit toute la documentation iconographique pour y parvenir. Le 30 août 1943, l'archevêque étrenne l'ornement, sans les dalmatiques, livrées en décembre.
- enquête thématique régionale, broderies des Clarisses de Mazamet
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Tarn
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Commune
Cagnac-les-Mines
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Adresse
Route de La Drèche
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Commune
Lescure-d'Albigeois
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Adresse
Route de La Drèche
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Commune
Albi
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Lieu-dit
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Adresse
Route de La Drèche
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Dénominationschasuble, voile de calice, voile huméral, manipule, chape, tour d'autel, pale, conopée, dalmatique, bourse de corporal, étole de clerc
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1943
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Lieu d'exécutionCommune : Mazamet
Édifice ou site : monastère des Clarisses -
Auteur(s)
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Auteur :
clarisses de Mazametbrodeur attribution par sourceclarisses de MazametCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
L’ensemble est constitué d’une chasuble, d’une étole de célébrant, d’une étole pastorale, d’une étole de diacre, de trois manipules, d’une bourse de corporal, d’une bourse de salut, d’une pale, d’un tour d’autel, d’un voile huméral, de deux dalmatiques, d’une chape et d’un conopée.
CHASUBLE : La chasuble est de forme ample, mais conçue dans une étoffe souple, qui est un drap d’or fond satin beige doré, dont le motif est à croix grecques stylisées enfermées dans des médaillons circulaires (diamètre : 8,2 cm) au milieu d’entrelacs de feuillages – cinq cercles et deux demis par largeur de laize. L’encolure est en sergé or brodé de graciles rinceaux feuillagés. La doublure est de satin rose.
Entourant les épaules, tel un pallium, un large galon brodé habité de saints est fixé sur les deux faces. Au centre du dos, Notre-Dame de La Drèche (beata Virgo Maria / de Dextera) est assise dans sa niche à arcature trilobée, cantonnée de gâbles. Couronnée, elle porte un vaste manteau bleu et un ample voile de dentelle blanche. Cette architecture d’exposition est surmontée à senestre des armoiries de Mgr Jean-Joseph de Jerphanion, archevêque d’Albi de 1843 à 1864, qui décida en 1858 la construction d’une nouvelle église à Notre-Dame de La Drèche, dans laquelle il est inhumé. À dextre, sont les armoiries de la famille de Solages, bienfaitrice de l'église.
À gauche de la Vierge et de bas en haut : st Joachim (sanctus Joachim) et st Jean-Baptiste (S. Joann[.]s-Baptista) ; st Luc, évangéliste (sanctus Lucas), st Bonaventure, grand prédicateur franciscain, mort en 1274 (S. Bonaventura), st Bernard (sanctus Bernardus) ; st François de Sales, 1567-1622, évêque, fondateur de l’ordre de la Visitation (sanctus Franciscus S) ; st Ignace (sanctus Ignatius).
À droite de la Vierge et de bas en haut : st Joseph (sanctus Joseph) ; st Simon apôtre (sanctus Simon) ; st Cyrille de Jérusalem, 315-387 (sanctus Cyrillus) ; st Bernardin de Sienne, prédicateur franciscain, 1380-1444 (S. Bernardinus) ; st Pierre Nolasque portant des chaînes brisées, lui qui fut fondateur de l’ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour le rachat des captifs, 1182-1245 (S. Petrus Nolasqus (sic)) ; st Alphonse Marie de Liguori, fondateur de la congrégation du Très Saint Rédempteur, 1696-1787 (S. Alphonsius Maria) ; st Vincent de Paul (S. Vincentius a Paulo).
Sur le devant, au centre, Pie IX, pape de 1846 à 1878, appartenant au tiers-ordre franciscain, définit en 1854 le dogme de l’Immaculée conception de la Vierge, née sans péché : Pius IX T. O. F. infaillibili oraculo /immaculatam conceptionem definit). Au-dessus, armoiries des Franciscains.
À gauche de Pie IX et de bas en haut : ste Anne (sancta Anna) ; Ste Élisabeth (S. Elisabeth) ; ste Hélène couronnée, portant une icône de la Vierge à l’Enfant (sancta Helena) ; ste Catherine de Sienne (S. Catharina) tenant couronne de fleurs blanches et petite couronne d’épines ; ste Scholastique (S. Scholastica) ; ste Jeanne Françoise de Chantal, 1572-1641, fondatrice de l’ordre de la Visitation (S. Joanna Francisca) ; ste Jeanne de Valois ou de France en manteau bleu semé de fleurs de lys, fille de Louis XI, 1464-1505, qui fonda l’Annonciade (S. Joanna Valesis).
À droite de Pie IX et de bas en haut : ste Marie Madeleine (S. Maria Magdalena) ; ste Clotilde, 475-545, épouse chrétienne de Clovis (Sancta Clotilda) ; ste Cécile jouant de la harpe (Sancta Cecilia) ; ste Gertrude, abbesse (Sancta Gertruda); ste Rose de Viterbe, du tiers-ordre franciscain, 1235-1252 (S. Rosa a Viterbio) ; sainte Thérèse d’Avila (sancta Teresia) ; ste Germaine de Pibrac et son tablier rempli de roses, 1579-1601 (Sancta Germana).
L’orfroi vertical de la chasuble est habité de trois scènes, sur chaque face. Dans le dos, de haut en bas :
1) la Vierge revenant du Calvaire ; comme elle fut triste et affligée, la mère bénie entre toutes : O quam tristis et afflicta fuit illa benedicta mater unigeniti, qui est une phrase du Stabat mater, composé au XIIIe siècle par un franciscain. Armoiries de l’ordre du Saint-Sépulcre, avec la croix de Jérusalem.
2) Dans le Livre des Rois (18, 43-45) Élie obtient la pluie après trois ans de sécheresse. Voici qu’une petite nuée montait de la mer : Elias pronus in terram orreat ecce nubecula parva ascendebat de mari. Au-dessus de la scène, armoiries du Carmel.
3) Saint Augustin méditant le Livre des Confessions lave de ses larmes les taches de ses fautes : sanctus Augustinus librum confessionum meditans lavat lacrymis maculas crimmis. L’ange essuie et fait disparaître les erreurs. Ce serait une allusion à l’archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires pour la conversion des pécheurs, fondée en 1836, d’où la présence des armoiries de Paris.
Sur le devant, de haut en bas :
1). Saint Pie V, pape de 1566 à 1572, avait appelé à un Rosaire universel pour obtenir la victoire sur les Turcs ; c’est à cette dévotion qu’il attribua la défaite des Turcs à Lépante, en 1571. Saint Pie V a vaincu les Turcs non grâce aux armes mais grâce au Rosaire : Turcas S. Pius V non tam armis quam Rosario devicit. Au-dessus, armoiries des Dominicains, auquel Pie V appartenait.
2) Honoré III fut pape de 1216 à 1227. Honorius III concède à saint François, devant un cardinal ébahi, l’indulgence de la Portioncule : Honorius III sancto Francisco indulgentiam portionculae concedit, en 1216 ; à perpétuité, elle donne à toutes les personnes qui entrent repentis dans Notre-Dame-des-Anges la rémission de tous leurs péchés depuis l’heure de leur baptême jusqu’à l’entrée dans l’église, faveur jamais accordée auparavant par l’Église. Au-dessus, armoiries des bénédictins.
3) Représentation de l’église de Notre-Dame de La Drèche. Chapelle en l’honneur de la B. V. Marie dite de La Drèche : sacellum in honorem B. V. Mariae de Dextera dicatum, surmontée des armoiries du Tiers Ordre Régulier de saint François.Tout en bas, et tout petit, est représenté le monastère des Clarisses de Mazamet, qui est la signature des Clarisses de Mazamet.
PALE : elle est brodée à l‘image de la statue de Notre-Dame de La Drèche, revêtue de ses manteau, voile et couronne. Inscription brodée Beata Maria Virgo de Dextera : Bienheureuse Vierge Marie de La Drèche.
Les étoles de célébrant et de diacre, les trois manipules, le voile de calice et la bourse de corporal sont sobrement brodés : une croix sur un bandeau en drap d’or uni orné de trois feuilles brodées.
La BOURSE DE SALUT est brodée de la Communion de la Vierge. Le disciple la prit avec lui : accepit eam discipulus in sua. Rare exemple avéré de bourse de salut (à comparer avec celle de l'ornement or de Saint-Quentin, Aisne, 1873, IM02004733).
Le TOUR D’AUTEL est bordé en partie supérieure d’une bande de tissu blanc (qui s’épingle à la nappe d’autel) et orné en partie inférieure de glands faits à la main ; il est brodé de neuf arcatures occupées alternativement d’un vase à huit feuilles et d’une scène. De gauche à droite, figure d’abord,
1) La découverte dans un arbre d’une statue de Vierge à l’Enfant par de petits bergers : beata de Dextera in rubo a pastoribus inventa, découverte (invention) de la Bienheureuse de La Drèche dans les broussailles par des bergers. Ensuite,
2) A sancto Dominico visitata et implorata : visite et prière de saint Dominique.
3) B. M. V. ecclesiam de Dextera offerunt S. Franciscus et S. Ludovicus : saint François et saint Louis ont offert l’église de La Drèche à la Bienheureuse Vierge Marie.
4) Pendant la peste de 1630, les consuls d’Albi font « le vœu de jeûner la veille de la Conception de la Bienheureuse Vierge Marie et de lui porter en procession une lampe d’argent de la valeur de 300 livres. » A civitate Albiensi pro voto lampada donata : suite à un vœu, don d’une lampe par la cité d’Albi.
5) Pendant la Révolution, la statue de Notre-Dame fut cachée. A piis manibus anno 1794 sub tumulo custodita : en l’an 1794, conservée par de pieuses mains sous la terre (une tombe ?).
CHAPE : Cinq hauteurs de tissu constituent la robe de la chape ; Le chaperon n’est pas superposé mais directement brodé sur le tissu de fond, avec une finition à la pointe faite d’un gland de fabrication artisanale.
Le chaperon figure une grande Assomption, avec la Vierge s’élevant dans le ciel (assumpta est Maria in coelum) tandis que les apôtres trouvent son tombeau empli de fleurs. Un large galon habité d’anges portant un scapulaire, un chapelet, un encensoir, un instrument de musique, un livre, borde le chaperon. Et les armoiries du Tiers Ordre Régulier de saint François figurent dans la pointe du chaperon.
Huit scènes sont développées sur les orfrois.
Sur l’orfroi de droite, rang 1, Présentation de la Vierge au temple, avec ses parents, Joachim et Anne qui restent au bas des marches. Dans la tente sainte, en sa présence, j‘ai officié : in habitatione sancta coram ipso ministravi, Citation du discours de la sagesse de l’Ecclésiastique, 24, 10. La scène est surmontée des armoiries du pape Pie IX (1846-1878), en place lors de la construction de l’église.
En face, orfroi de gauche : mariage de Marie, mère de Jésus à Joseph : desponsata mater Jesu Maria Joseph. Au-dessus, armoiries de Pie XII, pape de 1939 à 1958, pape en place lors de la création de l’ornement.
Rang 2, orfroi de droite : Annonciation, Salut Marie, pleine de grâce : Ave Maria gratia plena. Armoiries de Mgr Mignot, archevêque d’Albi de 1900 à 1918. Sur l’orfroi de gauche, Nativité, Marie, de qui est né Jésus : Maria de qua natus est Jesus. Armoiries de Mgr Moussaron, archevêque d’Albi de 1940 à 1956.
Rang 3, orfroi de droite : lors de la Présentation de Jésus au temple, le grand prêtre Simon les a bénies [Marie et Anne] : et benedixit eis Simon. Au-dessus, armoiries d'Albi. Orfroi de gauche, Crucifixion avec la Vierge et Marie Madeleine au pied de la croix ; sa mère se tenait auprès de la croix de Jésus : stabat juxta crucem Iesu mater eius. Armoiries de Castres.
Rang 4, à droite, Jésus ressuscité apparaît à sa mère, je suis ressuscité et suis encore avec vous : resurrecxi et adhuc sum tecum alleluia. Au-dessus, les armoiries ressemblent à celles de Gaillac, d’azur au coq d’or, mais tout de même modifiées.
À gauche, la Pentecôte, ils étaient en cénacle avec Marie : erant in caenaculo cum Maria. Armoiries de Lavaur.
CONOPÉE : vu de face, il ressemble à l’entrée d’une tente dont le sommet serait à pans obliques. L’ensemble est monté sur une structure métallique auquel il est fixé grâce à des velcro. Une structure textile solide, faite d’un tissu néogothique de récupération, a été créée en doublure du conopée et c’est elle qui s’adapte au support métallique. Il n’empêche que le conopée, qui reste monté toute l’année, s’abime de ne jamais être rangé à plat.
Les deux rideaux sont surmontés d’un panneau transversal brodé de deux anges dont les vêtements sont nuancés du rosé au rouge ; ils sont en adoration devant l’hostie. Huit personnages sous arcatures ogivales ornent les rideaux. Sur le rideau de gauche, de haut en bas, sainte Thérèse de Jésus est agenouillée au-dessus d’un ange de même, qui tient un encensoir fumant ; en partie inférieure, sainte Claire (Sancta Clara) est assise sur un rocher ; elle tient respectueusement un reliquaire rayonnant. Derrière elle, un ange, un genou à terre, présente une rose.
Sur le rideau de droite, de haut en bas, sainte Bernadette prie avec son chapelet (Sancta Bernadetta), au-dessus d’un ange qui tient un encensoir fumant, identique à son symétrique. En bordure inférieure, sainte Colette (Sancta Coletta) prie devant un ange tenant un lys. Toutes les petites franges de soie sont faites à la main.
ÉTOLE PASTORALE : Sur une face, saint François d'Assise prêche aux oiseaux : S Franciscus avibus praedicat. Au-dessus, sont les armoiries du pape Pie X, pape de 1903 à 1914. Au-dessous, présence des armoiries des Franciscains. Sur l'autre face, François touche un lépreux.
Sur l'autre face, saint François touche le lépreux : S. Franciscus leprosum osculat. Au-dessus, armoiries du pape Léon XIII, pape de 1878 à 1903. Au-dessous, armoiries du tiers-ordre régulier de saint François.
PAIRE DE DALMATIQUES : Les larges manches sont fermées par des coutures ; les pans inférieurs des vêtements sont laissés ouverts, avec une simple cordelette cousue de chaque côté. Noter les deux empiècements triangulaires sous les bras. Les encolures sont arrondies, à petits collets de dentelle. En bordure des manches, petits angelots brodés. Dans les clavi, des figures d'anges sous arcatures alternent avec des figures bibliques.
Dalmatique 1 : dans le dos, de haut en bas, deux anges chantent l’ave Maria en jouant de la mandoline et en priant ; au deuxième registre, Isaïe fait face à Moïse ; entre eux, scène du péché originel, où l’on voit Adam et Ève chassés du Paradis, racheté par la Vierge et l’Enfant Jésus ; au rang suivant, deux anges tenant sceptre et scapulaires chantent Ave Maria ; en dessous, la fille de Jephté, Juges, 11 (filia Jephthe) qui fut sacrifiée en holocauste, fait face à Rachel, épouse de Jacob, dont le nom signifie brebis. Au registre inférieur, deux anges chantent l’Ave Maria en tenant une partition ou jouant une sorte de violon.
Dalmatique 1 : sur le devant, de haut en bas, deux anges chantent l’ave Maria en jouant de la mandoline et en priant ; au deuxième registre, Jocabed, mère de Moïse, représentée avec son enfant dans un panier, fait face à Esther, femme d’Assuérus et reine. Elles encadrent un ange tenant un phylactère avec l’inscription Salve regina, salut Marie [reine]. En dessous, deux anges chantent l’Ave Maria avec chapelet et encensoir en mains. Au troisième registre, Ruth – glaneuse, modèle de fidélité familiale - fait face à Jaël, qui tua le chef de l’armée cananéenne qui opprimait les tribus d’Israël. Au registre inférieur, deux anges chantent l’Ave Maria en jouant d’une sorte de violon et en priant.
Dalmatique 2 : dans le dos, de haut en bas, deux anges chantent l’Ave Maria, les mains croisées sur la poitrine ou tenant l’encensoir. Au deuxième registre, le grand prophète Ezéchiel et le roi David, tenant des phylactères, encadrent l’archange saint Michel. Au-dessous, les archanges Gabriel et Raphaël chantent l’Ave Maria, le premier tenant une tige fleurie rappelant l’Annonciation, le second tenant bâton de guide dans une main et, dans l’autre, le poisson qui sauva Tobie. Au quatrième registre, Josabeth, qui sauva de la mort le petit Joas, descendant de David, face à Abigail, qui porte de la nourriture aux hommes de David, vexé par son mari, Nabal ; elle est devenue plus tard une des épouses du roi David (Samuel, 25, 14-35). Au registre inférieur, deux anges chantent l’Ave Maria en jouant du violon et priant.
Dalmatique 2 : sur le devant, de haut en bas, deux anges chantent l’Ave Maria, jouant de la mandoline ou les mains croisées sur la poitrine. Au deuxième registre, la mère des Maccabées, qui perdit sept fils fait face à Sara, femme d’Abraham, à qui un ange annonce enfin la naissance d’un enfant, d’Isaac. Elle encadre l’image d’un ange portant un phylactère avec l’inscription refugium peccatorum, asile des pécheurs, une des appellations de la Vierge Marie, intercesseur des hommes auprès de Dieu. Au-dessous, deux anges chantent l’Ave Maria en présentant deux panneaux, portant respectivement les noms Maria et Isaac. Au quatrième registre, le serviteur d’Abraham, parti pour trouver une épouse pour Isaac, rencontre Rebecca près d’un puits et lui offre des bracelets ; la mère de Samson se voit annoncer la naissance de son fils par un ange. Au registre inférieur, deux anges chantent l’Ave Maria en tenant une tablette (?) ou un encensoir.
VOILE HUMÉRAL : Au milieu, est représenté le Couronnement de la Vierge.
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Catégoriestissu, broderie
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Structures
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Matériaux
- soie, drap d'or
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Précision dimensions
Toutes les mesures sont prises sans les franges. Chasuble : hauteur dos : 115,5 ; hauteur devant : 108,5 ; largeur bande : 11,7 ; hauteur de chaque scène : 27 ; envergure : 165. Tissu de fond : largeur de laize : 79,5 appréciables ; hauteur des cercles : 8,2. Etole du célébrant : hauteur : 132 ; largeur de l’extrémité : 12. Etole pastorale : hauteur : 95 ; largeur : 12,5. Etole du diacre : hauteur : 131. Manipules : hauteur : 52,5 ; largeur : 12. Conopée : hauteur : 58 ; largeur de chaque rideau : 42. Dalmatiques : hauteur : 111 ; envergure : 133,5 ; largeur des manches : 35,5 ; largeur des clavi : 9,2. Chape : hauteur du chaperon : 52 ; largeur des orfrois : 14,8 ; hauteur de chaque orfroi : 120 ; hauteur du milieu du dos : 137,5. Bourse de corporal : hauteur : 23,3 – largeur : 23. Bourse de salut : hauteur : 23,5 ; largeur : 23,5. Pale : hauteur : 17,3 ; largeur : 17. Voile huméral : longueur : 250 ; largeur : 52. Voile de calice : 53,5 cm de côté.
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Iconographies
- Vierge de douleur
- saint Augustin d'Hippone
- saint Pie V pape
- saint François d'Assise
- Communion de la Vierge
- saint Dominique de Guzman
- miracle
- Assomption
- Présentation de la Vierge au Temple
- Mariage de la Vierge
- Annonciation
- Présentation au Temple
- Pentecôte
- sainte Thérèse de Lisieux
- sainte Bernadette
- sainte Colette
- sainte Claire d'Assise
- Adam et Eve chassés du Paradis terrestre
- saint Michel archange
- saint Gabriel archange
- saint Raphaël archange
- Couronnement de la Vierge
- David
- Ezéchiel
- Sara
- Abigaïl
- Josabeth
- Rébecca
- Esther
- Ruth glanant dans les champs de Booz
- Rachel
- instrument de musique
- Isaïe
- fille de Jephté
- Nativité
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Inscriptions & marques
- armoiries
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Précision inscriptions
Armoiries de Mgr de Jerphanion : d'azur au chevron d'or accompagné en pointe d'un lys d'argent, tigé et feuillé de sinople; au chef dentelé d'or, chargé d'un lion léopardé de gueules.
Armoiries de Mgr Mignot : Tranché d’or à la croix potencée de gueules et d’azur à la branche d’olivier d’argent.
Armoiries de Mgr Moussaron : D’azur à la Vierge d’Auch d’argent, accompagnée de trois rocs d’échiquiers du même, deux à dextre et à senestre, et un en pointe (qui est de Roc-Amadour) ; au chef d’or, chargé d’une palme de sinople, mise en fasce (hommage à saint –Gervais, martyr, patron de Lectoure).
Armoiries de Pie IX : écartelé en 1 et 4 d'azur au lion couronné d'or et en 2 et 3 d'argent aux deux bandes de gueules.
Armoiries de Léon XIII : d’azur au cyprès de sinople planté sur une plaine de même accompagné au francs quartier d’une comète d’or et en pointe de deux fleurs de lys d’argent, à la fasce d’argent brochant sur le tout.
Armoiries de Pie X : d’azur à l’ancre de sable posée sur une mer d’argent et d’azur accompagné en chef d’une étoile d’or, au chef d’argent au lion d’or léopardé et ailé, tenant un évangile ouvert de même portant le texte « PAX TIBI MARCE EVANGELISTA MEUS » en lettres de sable.
Armoiries de Pie XII : d’azur à la colombe à la tête renversée tenant en son bec un rameau d’olivier de sinople se tenant sur une cîme d’argent posée sur une terrasse de sinople surmontant une mer ondoyante au naturel.
Armoiries des Franciscains, appelées conformités franciscaines : sur fond d'azur, bras de saint François couvert de bure avec bras dénudé du Christ (mains stigmatisées) croisés sur la croix).
Armoiries du tiers-ordre régulier de saint François (proposition de description, incomplète) : d’or à la couronne d’épines de sinople, au chef de sable aux trois larmes (?) d’argent
Armoiries de l’ordre du saint Sépulcre : d’argent, à la croix de Jérusalem de gueules, cantonnée de quatre croix de même.
Armoiries du Carmel, qui sont de sable chappé ployé, la pointe terminée en croix pattée d’argent, à trois étoiles à six rais de l’un en l’autre.
Armoiries de Paris : de gueules à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.
Armoiries des Dominicains : d’argent chappé ployé de sable à la couronne d’or brochant sur la pointe ; l’argent chargé d’un chien de sable assis sur un évangile d’argent, tenant dans sa gueule un flambeau éclairant un monde croisé qu’il tient entre ses pattes antérieures ; le sable chargé d’un rameau d’olivier et d’un lis de jardin issant de la couronne.
Armoiries des bénédictins : d’azur à la croix patriarcale d’or posée sur un mont à trois cîmes avec les trois lettres PAX brochant sur le tout.
Armoiries d'Albi : de gueules, à la tour crénelée à quatre pièces d'argent, maçonnée de sable, ouverte du champ de deux portes coulissées d'argent, sommée d'un léopard d'or les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, adextrée en chef d'un soleil de même et senestrée d'une lune en décours d'argent.
Armoiries de Castres : d'argent, à quatre emmanches de gueules, mouvantes du flanc senestre de l'écu, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Armoiries de Lavaur : de gueules au château à trois tours crénelées d’argent, maçonnées de sable, soutenu d’une onde d’azur et d’argent mouvant de la pointe et chargée d’une ancre d’or, le château surmonté d’une croix de Toulouse (manque) du même, au chef d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or.
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État de conservation
- bon état
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Précision état de conservation
Sur la chasuble, il faut noter l’usure des broderies or, au niveau du cou et de la poitrine. Si l’état général du conopée est bon, des filés or ont tendance à se détacher en bordure supérieure.
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Statut de la propriétépropriété d'une association
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsinscrit au titre objet, 2024/07/09
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Bibliographie
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Les peintures de Notre-Dame de la Drèche, poème pictural, d’après les cartons originaux. Album du Centenaire du sanctuaire de Notre-Dame de la Drèche. Mato Grosso : Turin, 1994, 71 p.
Périodiques
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MASSOL, Virginie et LE POTTIER, Jean. "Notre-Dame de La Drèche (Tarn) et son ornement liturgique brodé par les Clarisses de Mazamet". Patrimoines du Sud, N° 14, septembre 2021. https://journals.openedition.org/pds/7030
monastère féminin créé en 1887 et fermé en 2015