Chercheur partenaire de 2002 à 2008
Chercheur à l'Inventaire général depuis 2008
Chercheur partenaire de 2002 à 2008
Chercheur à l'Inventaire général depuis 2008
Dossier non géolocalisé
Le projet de décoration du groupe scolaire intercommunal de Thuir est approuvé par le conseil général des bâtiments de France le 23 mai 1949. L'architecte Edouard Mas-Chancel prévoit des sculptures dans le patio et sur la façade d'entrée. Dans le patio sont envisagés "des jeux d'eau sous des palmiers sont envisagés : une vasque haute avec un jet d'eau et un ruissellement dans un bassin bas entouré de jets d'eau" ; sur la façade d'entrée sont prévues des sculptures en granit représentant l'allégorie du travail et des sports ainsi qu'un blason aux armes de la ville.
Au cours de la séance du conseil municipal du 6 août 1951, la mairie valide le projet de décoration qui prévoit de la sculpture confiée à Marcel Homs et de la peinture réalisée par son épouse Olga.
Il semble toutefois qu'il ne soit pas donné suite au projet de peinture. La documentation conservée ne traite que du programme de sculpture. Elle signale également que les travaux ont été engagés sans que la commission nationale ne valide le programme. C'est ce qui apparaît dans un courrier du préfet du département au ministre de l’Éducation nationale daté du 21 novembre 1951.
Un courrier du 5 février 1952 indique que la section spéciale des bâtiments de France a donné un avis favorable au projet et que le montant de la dépense subventionnable a été fixé à 126.201.000 francs.
Un devis de Marcel Homps, enregistré le 25 septembre 1952 au secrétariat d'Etat aux arts et lettres et arts plastiques détaille le programme décoratif prévu et dans un courrier adressé à Madame Lallier le 1er octobre suivant, l'artiste écrit qu'il "souhaite vivement ainsi que mon ami le sénateur maire de Thuir, que l'agrément soit décidé début octobre, le groupe scolaire entrant en fonction ce jour". Les sculptures sont en place et ne sont pas encore achevées.
C'est la commission du 3 décembre 1952 qui valide le projet, appuyé par un courrier du sénateur maire Léon-Jean Grégory. La commission approuve donc le projet sous réserve que la rémunération de l'artiste de dépasse pas les crédits réservés : 1.500.00 francs.
L'arrêté désignant définitivement Marcel Homs pour les bas-reliefs de l'entrée est signé le 4 janvier 1953. Un mois plus tard, l'artiste se plaint auprès de M. Goutal, chef du bureau des travaux d'art qu'il n'a toujours pas reçu le paiement des avances qui lui sont dues alors que les œuvres sont en place au moins depuis 3 ans.
La situation administrative du dossier semble résolue au 3e trimestre de l'année 1953.
Architecte régionaliste actif au 20e siècle
Ensemble de 3 bas-reliefs taillés dans des blocs de granit et placés, pour les deux premiers, aux deux extrémités du massif d'entrée de l'établissement et pour le troisième au centre de ce massif. Le décor est en relief dans la masse des éléments scellés dans la maçonnerie.
De part et d'autre du massif d'entrée, les deux reliefs présentent un coupe de personnage en pied. Au nord, un homme et une femme se tiennent par la main et représentent l'allégorie du sport. Au sud, deux femmes blotties l'une contre l'autre tiennent un livre. Elles sont sans doute l'allégorie du travail. Entre les deux portes monumentales, le dernier relief représente un personnage nu couché au-dessous d'un blason. Il tient des palmes qui flanquent les armoiries.
Traces d'érosion.
Dossier documentaire conservé aux Archives nationales : 19880466/24
Chercheur partenaire de 2002 à 2008
Chercheur à l'Inventaire général depuis 2008
Chercheur partenaire de 2002 à 2008
Chercheur à l'Inventaire général depuis 2008