2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
L'architecte Louis Cazelles présente un projet de décoration pour le collège d'enseignement général Sixte Vignon le 16 avril 1963. Il prévoit deux oeuvres : un panneau décoratif en émaux céramique dont le thème sera la musique pour une dépense envisagée de 15.000 francs et une sculpture pour un montant de 45.000 francs confiée au sculpteur Alfred Janniot (1889 -1969), prix de Rome en 1919.
Le dossier est présenté à la commission départementale des bâtiments du conseil général le 11 juin 1963 qui donne un avis favorable au projet. Il est donc présenté à la commission nationale le 10 juillet suivant mais Janniot n'ayant pas livré sa maquette, l'examen de la proposition est reporté au 6 novembre suivant.
L'arrêté autorisant l'artiste à réaliser le décor est signé le 19 novembre 1963. Ce sujet reprend un thème déjà employé par le sculpteur. Il est une variante d'une sculpture "la baigneuse à la draperie" exécutée une dizaine d'années auparavant pour le lycée Claude Monnet de Paris. L'artiste y traite pleinement du nu qui fut l’un de ses motifs préférés.
Louis Cazelles était un architecte français né en 1902 à Paris et décédé en 1972 à Saint-Maur-des-Fossés. Il a travaillé dans les années 1930 à l'Atelier de Montrouge, avec notamment les architectes Jean Prouvé et Charlotte Perriand. Il a participé à l'Exposition universelle de Paris en 1937 où il a conçu plusieurs pavillons. Il a également travaillé pour le gouvernement français après la Seconde Guerre mondiale et a contribué à la reconstruction de la ville de Saint-Quentin après sa destruction. Louis Cazelles a également été membre de l'Académie d'architecture à partir de 1955.
Sculpture en ronde-bosse réalisée en pierre reconstituée autour d'une armature métallique.
La sculpture représente une jeune femme accroupie, à demi nue qui lave sa longue chevelure.
Présence de lichen et de mousses, fissures et disparition de la matière au niveau des doigts laissant apparaître le métal qui structure l'oeuvre.
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