D'après l'arrêté de classement ces peintures sont datées de 1573. Elles sont datées de 1564 d'après le bail à besogne du registre notarial conservé à la bibliothèque de la Société des Amis du Comminges.£Les peintures de la voûte nous montrent une association entre l'Ancien et le Nouveau Testament, le prophète Isaïe est représenté face à saint Paul, leurs deux textes se répondant. Le texte est associé de manière cohérente à l'image, et l'auteur y mêle la langue d'oc au latin. Le peintre utilise un carton pour peindre les inscriptions, carton qu'il retourne pour utiliser une même légende sur deux scènes en pendant, de telle sorte que les mots deviennent alors illisibles car inversés. Il est donc probable que le peintre ne savait pas lire.
Ce tableau central se rapportant aux souffrances du Christ rédempteur est entouré de deux scènes de la Passion : La Comparution devant Pilate où on annonce le Lavement des mains et la Montée au Calvaire. Cette scène est introduite par un héraut sonnant du cor et annonçant le Christ. Les costumes sont assez pittoresques, certains personnages, vêtus à l'orientale, portent un cafetan bordé de fourrure.
Sur la travée la plus proche du choeur, les Evangélistes accompagnés de leurs symboles entourent le tableau central où est figuré le Christ Bénissant. Les animaux du Tétramorphe sont représentés de manière cocasse avec un encrier dans la gueule. Ce thème glorieux du Christ en majesté entouré du Tétramorphe est privilégié durant tout le moyen âge.
Sur les murs de la nef nous pouvons voir plusieurs petites scènes et fragments non dégagés, comme le prophète Elie réconforté par l'ange. Ils nous laissent supposer que toute l'église est peinte.