Sur le mur extérieur, de manière à frapper les fidèles dès leur arrivée, on a reproduit sur le mur de la première travée une Crucifixion et sur celui de la deuxième travée un Jugement dernier. Ces peintures sont lacunaires car des fenêtres percées tardivement ont fait disparaître toute une partie de la scène de la Crucifixion. De plus, elles ont subi les intempéries et les coups de pinceaux de restaurateurs plus ou moins bien intentionnés.
Pour la Crucifixion, l'accent est mis sur l'essentiel, c'est-à-dire le sacrifice du Christ. Saint Jean, traditionnellement figuré imberbe sous les traits d'un jeune homme, est reconnaissable à la gauche de la Croix.
Tous les épisodes du Jugement dernier sont représentés : la Parousie du Christ-Juge succède à la Résurrection des âmes réveillées par les anges buccinateurs. Elles sont pesées après avoir séjourné dans le Purgatoire enflammé. Le Pèsement des âmes est figuré par saint Michel psychopompe, triomphateur du démon. Saint Pierre avec sa gigantesque clef symbolise le Paradis. Les deux saints sont représentés au centre de la composition servant de séparation avec l'Enfer. Il est évoqué avec beaucoup de détails : la gueule du Léviathan côtoie des monstres ailés et difformes. Les Vertus Théologales qui terminent cette évocation ont pratiquement disparu.