2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Le collège de Saint-Chély d'Apcher ouvre ses portes en 1971. Le programme de décor de l'établissement est donc prévu dès cette époque mais le dossier conservé aux archives nationales ne permet pas de savoir ce qui était envisagé alors.
Un premier projet de décor, proposé par Henri Constant le 26 juin 1975, est présenté à la commission nationale des travaux de décoration des édifices publics le 14 janvier 1976. L'architecte Yves Harvois prévoit un double emplacement : le bâtiment administratif et le hall d'entrée avec au total 5 panneaux en céramique et lave ayant pour thème général l'histoire et les légendes de Saint-Chély.
Les membres de la commission estiment que l'importance du crédit alloué à la décoration (87. 502 Francs) mériterait un projet de meilleure qualité et que l'expression graphique proposée, "inspirée des illustrations de manuscrits médiévaux, ne répond pas aux objectifs poursuivis dans le cadre du 1% qui consistent à mettre des enfants en contact avec des oeuvres représentatives de l'art de leur époque". La commission propose donc qu'un autre artiste travaille à une nouvelle proposition.
L'architecte contacte donc le peintre Jean Leppien (1910-1991) au mois de mai suivant pour répondre aux exigences de la commission. Cependant, le 1er juillet 1976, Jules Roujon, conseiller général et sénateur de la Lozère écrit au secrétaire d'état à la culture pour lui demander "de revoir cette affaire et de donner toutes les instructions pour que ce projet soit confié à un artiste lozérien, M. Constans, dont le talent est très apprécié dans la région.
Le secrétaire d'état confirme par courrier daté du 11 août 1976 au sénateur les motifs du rejet de la proposition et, le 26 septembre suivant, Jules Roujon répond que l'artiste "accepterait de présenter un nouveau projet". Il demande à ce que la nouvelle proposition de l'artiste puisse être réexaminée. Le secrétariat d'état répond au sénateur que "le rôle de la commission est de formuler un avis sur les projets de décoration (...) au regard à la fois de leur valeur plastique intrinsèque et de la qualité de leur insertion dans l'architecture." et que "si le thème de la bête du Gévaudan était tout à fait acceptable [...] il n'apparaît pas possible de demander à la commission de procéder à un nouvel examen en l'absence de conditions nouvelles pour le justifier".
La procédure traînant, le secrétariat d'état à la culture demande au conseiller artistique délégué à la création artistique de la Région d'apporter son concours à la l'architecte dans un courrier daté du 7 février 1977. Un ensemble de notes manuscrites, conservées dans le dossier des archives nationales permet de comprendre que l'affaire est devenue délicate
Un autre artiste lozérien, Loul Combres, propose un nouveau projet au début de l'année 1977. Potier, sculpteur et mosaïste, Combres expose que le collège ayant ouvert ses portes en 1971, les plantations et les abords de l'établissement sont devenus très agréables et qu"il ne lui semble plus opportun d'installer une sculpture. Il propose donc d'installer un décor mural sur la façade sud où un "important espace nu appelle une décoration qui romprait la monotonie". Il s'engage le 5 juin suivant à réaliser le chantier en 4 mois en soulignant cependant les aléas climatiques l'hiver.
Le nouveau projet est présenté à la commission nationale du 16 novembre 1977 avec non seulement le décor mural mais aussi une sculpture sur le thème de la discussion ou de l'échange. La commission donne un accord de principe mais émet des réserves sur la qualité plastique des deux projets en particulier sur celle des panneaux muraux regrettant un manque d'homogénéité. L'artiste retravaillera donc sa proposition.
Un courrier du 19 janvier 1978 informe la commission que Combres a amélioré la qualité plastique de ses compositions. M. Troche, le rapporteur de la commission donne son feu vert à la réalisation de la décoration.
L'enquête de terrain confirme que l’œuvre réalisée ne correspond pas aux projets conservés par les Archives nationales. On ne sait pas si la sculpture prévue a été réalisée.
Loul Combres, né le 11 février 1937 à La Garenne-Colombes.
Le revêtement mural est constitué de 3 panneaux séparés qui se déploient sur une hauteur globale de 10 m et une largeur de 3,50 m.
Les matériaux choisis sont la mousse d'argile taillée, des terres cuites non gélives, des grès, des schistes taillées et des ciments teintés.
il s'agit des dimensions globales de la travée sur laquelle sont installés les 3 panneaux.
Le dossier conservé aux Archives nationales explique que les 3 panneaux s'enchainent de haut en bas sur le thème de l'échange. Le premier panneau représente "des idées, des réflexions, des pensées, des réflexions différenciées par les matériaux" qui "s'acheminent vers un point de rencontre"- le deuxième panneau - pour partir au troisième enrichi par l'échange et la connaissance.
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