dimensions non prises

L'antependium peint présente une triple arcature brisée en pierre de taille qui permet de juxtaposer de gauche à droite trois scènes : la Sainte Famille après la Nativité, la Fuite en Egypte et la Déploration du Christ. Les caissons du registre inférieur du soubassement accueillent chacun un ange terme tenant ses mains jointes. Les caissons supérieurs présentent au centre le pélican mystique juché sur une tête d'ange à rubans et sur le caisson latéral un cartouche feuillagé et inscrit de l'I.H.S. à gauche et de A.M. à droite. Des têtes d'ange à développement feuillagé ornent les faces des gradins. L'ostensoir qui décor la porte du tabernacle est surmonté par deux têtes d'ange. Le soubassement, les pans coupés et les ailerons figurenet des motifs de feuillage. Le pan de bois directement derrière le tabernacle est habillé de deux panneaux ornés de tiges fleuries à developpement de feuillage qui sont encadrés par deux modillons feuillagés. La moulure du cadre se compose, de l'intérieur vers l'extérieur, d'une frise de rais de coeur, d'une baguette, d'une bande suivie d'une frise de denticules, d'une frise de godrons et d'une seconde frise de denticules. Le tableau représente une Pietà : la Vierge, assise sur un roche, tient son fils mort entre ses genoux. A ses pieds sont posés quelques instruments de la Passion dont la couronne d'épines, un clou, les tenailles et le marteau, ainsiqu que le vase d'onguent et son plateau. Les colonnes qui l'encadrent la toile sont ceintes de pampres rampants. Les ailerons qui les flanquent forment des volutes de feuillage. Une tête d'ange aux ailes déployées occupe le centre de la frise de l'entablement qui est également orné de multiples instruments de la Passion : à gauche colonne, vase à onguent, pince, marteau, clous, à droite, roseau, gourdin, épines, épées, échelle, lanterne. Les corniches se composent d'une succession de frises : denticules, rais de coeur et modillons feuillagés alternant avec des fleurettes. Le tympan est peint d'un calice encadré par deux chutes de fruits et deux ailerons à feuillage. La corniche est sommée d'une croix. Sur les rampants sont fixés deux angelots en pied, levant la main au ciel.

L'ensemble a été restauré en 1993 par l'atelier Louis Sezer (Tarn). Actuellement l'ensemble pâtit de quelques manques dans la polychromie. La peinture présente de nombreuses lacunes dans la couche picturale laissant à nu la toile. Celle-ci est marquée au niveau de la traverse du châssis.