Suite à l'installation en 1967 d'un carrelage mural par Nathalie Pol, au titre du 1% artistique, un crédit de 1866 francs restait disponible pour un second projet. Ce n'est qu'en décembre 1972 que la municipalité se décide à l'utiliser en proposant le projet d'Alain Dupuis pour la décoration du réfectoire, à savoir une "fresque d'environ 15 m2 peinte directement sur le mur sud en matériaux modernes extrêmement résistants (laques polyuréthane ou Epoxy)". En septembre 1973, l'artiste fournit les maquettes à l'architecte. Malheureusement, ce dernier n'ayant pas déposé le dossier dans les temps impartis auprès de la commission nationale, les crédits sont annulés en septembre 1974 et le projet abandonné.
Formé à l'Ecole des métiers d'art (section vitrail) puis à l'Ecole des beaux-arts de Paris (fresque et peinture), Alain Dupuis (1938-2006) réalise dans un premier temps des maquettes de vitraux et de dalles de verre, entre 1961 et 1965, avant de perfectionner la technique de la tapisserie. En 1964 il met au point un procédé par collage et piquage alliant rapidité d'exécution et liberté d'expression et ouvre un atelier à Bagnolet qui lui permettra de produire près de 980 tapisseries. Il est également sollicité dans le cadre du 1% artistique pour des établissements scolaires (tapisseries monumentales du lycée de Clermont-l'Hérault et de Gien et des collèges d'Objat et d'Aurillac ; céramiques murales dans une école d'Evreux).
Chercheur pour le Département du Lot depuis 2017. Conservateur des antiquités et objets d'art du Lot depuis 2019.