non prises

L'autel tombeau est recouvert d'une peinture en faux marbre polychrome. Le devant d'autel est orné d'un motif de soleil aux rayons dorés qui s'échappent d'une nuée. Le soubassement, le gradin, les panneaux et les caissons sont peints en imitation faux marbre dans une gamme chromatique très diverse (rouge, bleu, rose, vert, violet et orange). Les panneaux et les caissons sont rehaussés de cadres moulurés dorés à la feuille d'or. La statue de saint Jacques se tient sur une console peinte avec un décor de feuilles d'acanthe parées de dorures. Les corniches de cette console alternent dorure et polychromie. La niche en plein cintre qui se prolonge en pilastres est ornée d'une coquille alternant dorure et polychromie. Cette niche est surmontée d'un décor constitué d'une statuette d'ange, tenant une fleur de la main gauche et vêtu d'un drapé à l'antique recouvert de dorure. Il se tient au milieu d'une nuée d'où émergent des têtes d'angelots ailées. Des rayons de soleil dorés illuminent l'ensemble. Les volutes sont ornées de roses et de feuilles d'acanthe. La corniche de l'entablement est rehaussée de dorure et supporte une croix au centre et deux pots à feu aux extrémités.

La restauration menée en 2011 a été effectuée par l'atelier Malbrel Conservation (Capdenac, lot) et avait nécessité le transport des pots à feu, du tabernacle, de la statuette, des rayons et des panneaux latéraux en atelier. La polychromie d'origine en faux marbre comprenant une riche gamme chromatique était recouverte par une peinture grise plus ou moins sombre, enlevée pour gégager la polychromie d'origine lors de la restauration et les lacunes de couche picturale sur les boiseries du retable ont été comblées de manière illusionniste. Les greffes et collages des lacunes de bois sur les moulures et les pots à feu ont été réalisés dans la même essence de bois que le support original. Une nouvelle ossature a été mise en place pour garantir une meilleure pérennité de la structure. Un panneau de bois remplace la pierre d'autel manquante. Cette restauration ne prend pas en compte la statue de saint Jacques le Majeur restaurée un an plus tôt par l'atelier de restauration de Christian Schmitter (Lamagdelaine, lot).