D'après les sources, l'église est dans un délabrement total à la fin du 18e siècle et dans la 1ère moitié du 19e siècle. D'importants travaux de réparations, d'agrandissement et d'embellissements ont lieu en 1855 et 1874. L'essentiel de la mise en place du mobilier actuel est postérieure à ces travaux. Cependant les sources nous renseignent sur la présence de mobilier antérieur, aujourd'hui partiellement disparu. En effet, les travaux précités sont l'occasion de la mise en place de deux vitraux, et de la restauration du retable en bois ainsi que d'un tableau. En outre l'inventaire des biens de l'église de 1906 consécutif à la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905 indique que les deux chapelles accueillaient chacune un autel en bois doré. Il précise que le tableau, qui appartenait peut-être au retable, représentait l'Assomption. Tous ces éléments du décor ont aujourd'hui disparu. La visite de terrain a cependant permis de découvrir un retable en bois doré, vraisemblablement du 18e siècle, qui aurait pu faire parti du retable de l'autel-majeur. De plus, dans une annexe, il a été découvert un cadre en bois doré et polychrome, dont la destination d'origine reste inconnue, mais qui peut être daté du 18e siècle, ainsi qu'un fragment de ce qui a pu être une croix de chemin en calcaire, datable sans certitude du 18e siècle.
Les campagnes d'ameublement de l'église durant la seconde moitié du 19e siècle et le début du 20e siècle sont en partie le résultat de l'implication des paroissiens dont les dons ont permis l'édification des trois autels en marbre (entre 1899 et 1922), ainsi que la mise en place d'une série de vitraux dus au verrier bordelais Dagrant (1913-1914). Une plaque en marbre rend ainsi hommage aux généreux bienfaiteurs de l'église. L'essentiel du mobilier et de l'orfèvrerie est constitué d'oeuvres en série telle l'ensemble des statues en plâtre polychrome de style dit "saint-sulpicien", le chemin de croix en plâtre ou les ostensoirs. L'église possède une importante collection d'ornements, essentiellement du 19e siècle, qu'il conviendrait de nettoyer et de conditionner de manière adéquate.