• recensement des oeuvres appartenant à l'Etat
tableau et son cadre : L'Adoration des Mages
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Gramat
  • Commune Le Bastit
  • Emplacement dans l'édifice bas-côté sud, à droite en entrant
  • Dénominations
    tableau, cadre
  • Titres
    • Adoration des Mages (L')
  • Appellations
    numéro d'inventaire du FNAC : PFH-1430

Ce tableau est une copie d'un tableau du peintre sévillan Francisco de Zurbaran (1598-1664). L'oeuvre originale appartenait au retable du maître-autel de la Chartreuse de Jerez de la Frontera, ce cycle pictural a été exécuté vers 1638 et 1639. Le retable est démembré en 1837, 4 tableaux, L'Annonciation, La Circoncision, L'Adoration des Bergers et enfin L'Adoration des Mages sont acquis par le roi Louis-Philippe pour sa Galerie espagnole conservée au Louvre de 1838 à 1848. C'est à cette occasion que de nombreux tableaux espagnols dont celui-ci font l'objet de copies, cette galerie participant à la redécouverte de la peinture espagnole en France. A la suite de la dispersion de la Galerie après 1848, ces 4 tableaux sont acquis par un collectionneur français avant d'être donnés en 1904 au Musée des Beaux-Arts de Grenoble. Cette copie est l'oeuvre du peintre parisien Hippolyte-Benjamin Adam (1808-1853). Elève de Langlois puis du grand maître de la peinture historique romantique Paul Delaroche, il débute au Salon de 1833 comme peintre de genre et d'histoire. Il expose au Salon pour la dernière fois en 1841. Le tableau de Le Bastit est l'une des ses dernières commandes publiques. Il s'agit d'un achat par commande à l'artiste en 1847. Portant le numéro d'inventaire FNAC PFH-1430, l'oeuvre est déposée en 1848. La mise en place de cette oeuvre intervient à la suite de la reconstruction de l'église paroissiale vers 1845. En effet, à cette date la commune demande l'attribution d'un tableau, les dossiers conservés aux AN (série F21) précisant que rien n'a été conservé de l'ancienne église. Une première attribution d'un tableau, représentant une Crucifixion, de grande taille, est ajournée en 1845. Un deuxième tableau est alors commandé en 1846 à Mme Désirée-Angéline Jeanron, une Vierge au chapelet, copie d'après le peintre espagnol Murillo, mais les dimensions de cette oeuvre ne semblent pas convenir à la commune qui refuse ce tableau en 1847. Il est alors passé commande du tableau de Zurbaran à Hippolyte-Benjamin Adam. Cette copie est achevée en 1848 pour un prix de 1200 francs. Ce tableau est alors attribué et déposé en 1848 à l'église Saint-Blaise de Le Bastit en remplacement du tableau de la Vierge au chapelet de Mme Jeanron qui est attribué par transfert à l'église de Martel.

Le tableau est une peinture à l'huile, la toile est constituée d'un seul lé. Le cadre est en bois, taillé et mouluré. Il est assemblé en onglet avec vis de rappel. Il comporte un décor en relief dans la masse et rapporté sur un apprêt de plâtre. Le cadre est doré sur un apprêt de couleur rouge.

  • Catégories
    peinture, menuiserie
  • Structures
    • rectangulaire vertical
  • Matériaux
    • toile, en un seul lé, support peinture à l'huile
    • bois, en plusieurs éléments taillé, mouluré, décor en relief, décor dans la masse, décor rapporté, peint, sur apprêt, doré
  • Précision dimensions

    h = 268 ; la = 195,5 £ Dimensions de la toile à l'ouverture du cadre. Dimensions avec le cadre : h = 298, la = 219, pr = 9.

  • Iconographies
    • scène biblique, Adoration des Mages, vêtement, à l'orientale, fond de paysage
    • ornement à forme géométrique, rai de perles
  • Précision représentations

    La scène de l'Adoration des Mages se déroule dans un cadre architecturé avec un fond de paysage à l'horizon. Les trois Rois mages sont représentés selon l'iconographie traditionnelle, Melchior est figuré sous les traits d'un vieillard aux cheveux et à la barbe blanche, Balthazar en maure ou noir, Gaspar, se tenant debout au centre, sous les traits d'un jeune homme en armure coiffé d'un casque. Melchior, agenouillé, baise les mains du petit Jésus que la Vierge penche légèrement pour embrasser le front du Mage. Le cadre est orné d'une frise de rai de perles

  • État de conservation
    • mauvais état
  • Précision état de conservation

    Outre un important chancis, le tableau est affecté par un nombre assez significatif de trous, déchirures et accidents, en particulier dans la partie gauche du tableau. Le vernis est très assombri.

  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002