2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Un plan de masse avec implantation des œuvres du 1 % artistique est daté du 11 juillet 1961, modifié le 24 juillet 1961. Les œuvres qui devaient être créées se répartissaient en quatre lots : une horloge métallique, un théâtre de verdure et fontaine en mosaïque, des céramiques murales, une sculpture sur pelouse.
Le sculpteur Bertoux, choisi pour réaliser l'horloge travaille avec Charles Gianferrari (1921-2010) au décor en relief qui viendra couronner l'internat. Comme le souligne Michèle François (op. cit.) "les deux sculpteurs se sont rencontrés au cours de leurs études à l’École des beaux-arts de Paris. Ils sont ensemble membres fondateurs du groupe L’Œuf Centre d’études (OCE) en 1962, à Paris et auteur de nombreux bas-reliefs pour des édifices ou des monuments aux morts".
Le conseil général des bâtiments de France qui examine le projet décoratif du lycée le 19 mars 1963 estime que les motifs proposés pour la décoration sont bien répartis et bien en vue des élèves mais émet des réserves sur ce décor prévu en aplat et souhaite qu'on lui donne plus de volume pour le rendre plus visible.
Le projet d'acrotère en relief est présenté à la commission de la création artistique le 5 février 1964 et la candidature des deux artistes est acceptée. Dans une note de présentation détaillée adressée par Bertoux aux architectes précise que "La composition de l’ensemble de cette sculpture ne comportera exceptionnellement pas de thème, étant avant tout dans l’espace un rythme et une harmonie de volumes, couleurs et matériaux destinés à souligner la présence de l’horloge et du carillon incorporés au bâtiment."
Le 24 novembre 1964, la commission se réunit une nouvelle fois, valide le projet mais signale qu'il conviendrait de l'alléger. L'architecte s'engage donc à le mettre au point avec les artistes et à faire parvenir à la commission un dessin définitif dans les meilleurs délais.
Raymond Cogniat, inspecteur principal des Beaux-Arts fait savoir dans un rapport daté du 4 mars qu'on lui a présenté le nouveau dessin et qu'il a été modifié conformément aux observations faites par la commission. Il déclare que le projet peut être accepté. Un arrêté du 24 mars suivant entérine la commande.
Dans un courrier daté du 25 février 1963, D. Badani précise que 3 panneaux en céramique sont destinés à agrémenter l'externat du lycée : "Deux de ces panneaux arrêtés en partie basse par une allège décoreront l'entrée du lycée, le 3e décorant le mur nord de la bibliothèque. L'ensemble est estimé à 42.000 Francs.
Dans l'attente des maquettes, les candidatures de Pierre Fournel (né en 1924) et Jean Bessil (1916-1989), tous deux professeurs à l’école des Beaux-Arts de Montpellier sont acceptées pour la réalisation de 3 panneaux en céramique dont le budget est estimé à 42.000 francs.
Le le 8 juillet 1966, la commission qui examine le projet estime que les "La composition des différentes maquettes est très pauvre" et qu'elles ne peuvent être acceptées. L'avis est dur "On est manifestement en présence d'artisans céramistes plus que de véritables créateurs". Elle demande à ce que l'architecte fasse appel à un autre artiste.
Deux ans plus tard, Daniel Badani adresse un nouveau projet pourtant confié aux mêmes artistes. Leur nouvelle maquette, examinée par la commission le 11 juillet 1968, est définitivement repoussée. La commission demande que le parti de décoration soit revu et qu’un autre artiste soit recherché.
Pierre Ambrogiani (1907-1985) est sollicité. Il propose de réaliser 3 grands panneaux sur le thème de la moisson, des vendanges et de la corrida à installer sur le préau sud. Ce nouveau projet examiné le 29 avril 1969 suscite l’inquiétude de la commission : "Comment ces compositions vont-elles se comporter sur une surface de près de 2 m sur 8 m ? L’exécution enlevée des maquettes et la vivacité des couleurs risquent de disparaître à l’exécution-grandeur. Il ne semble pas, en tout cas, si le projets sont acceptés, que la technique peinture à l’huile puisse être retenue, car il s’agit de surfaces exposées aux intempéries. La céramique ou la peinture vinylique sont donc les solutions qui seraient à retenir"'.
Dans un courrier daté du 27 juin 1969 Pierre Ambrogiani explique : "Je me suis mis immédiatement en rapport avec mon ingénieur chimiste. Nous avons examiné toutes les solutions pouvant fournir une entière sécurité, tant au point de vue subjectile que solidité des couleurs ; nous sommes tombés d’accord et pensons que seule la céramique offre avec certitudes les garanties recherchées à savoir résistance aux intempéries et facilité d’entretien. Je connais parfaitement la question, ayant exécuté plusieurs panneaux de céramique pour différents édifices publics. Les fours se trouvent à Aubagne et c’est là que je réalise mes commandes."
Le 29 janvier 1970, l’artiste précise à l'architecte que les panneaux seront réalisés par lui en plusieurs carreaux pesant environ 650 kg pour les deux panneaux. Dans une note datée du 2 juillet 1970 Maurice Allemand (1906-1979), inspecteur de la Création artistique, écrit : " On peut espérer que la transposition en céramique donnera un résultat assez décoratif et acceptable."
Un arrêté du 13 août 1970 désigne Pierre Ambrogiani pour réaliser « deux panneaux décoratifs de 1 m 50 x 6 m 40 en céramique qui seront placés sur le mur de l’aile ouest du préau de la cité scolaire.
Malheureusement, la moitié de la composition de La Moisson a été enlevée.
Éléments d'acrotère fixés au sommet des bâtiments réservés à l'Internat
La frise qui court tout autour du bâtiment de l'internat se compose de motifs courbes et rectilignes en relief.
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