Un plan de masse avec implantation des œuvres du 1 % artistique est daté du 11 juillet 1961, modifié le 24 juillet 1961. Les œuvres qui devaient être créées se répartissaient en quatre lots : une horloge métallique, un théâtre de verdure et fontaine en mosaïque, des céramiques murales, une sculpture sur pelouse.

La première intervention est celle du sculpteur parisien Jacques Bertoux, chargé de réaliser pour la somme de 80.000 Francs "une tour métallique en profilés d’aluminium, traitée dans l’esprit d’un beffroi méridional". Elle doit permettre l'installation d'un carillon et de l'antenne de télévision des foyers.

Dans la note d'intention qu'il adresse aux architecte, l'artiste explique que "la composition d'ensemble de cette sculpture ne comportera exceptionnellement pas de thème, étant avant tout dans l'espace un rythme et une harmonie de volumes, couleurs et matériaux destinés à souligner la présence de l'horloge et du carillon incorporée au bâtiment."

Le conseil général des bâtiments de France qui examine le projet décoratif du lycée le 19 mars 1963 estime que les motifs proposés pour la décoration sont bien répartis et bien en vue des élèves. il émet toutefois une réserve sur la tour de l'horloge.

Examiné une première fois lors de la commission nationale du 5 février 1964, qui émet des réserves sur certains décors prévus, le dossier est une nouvelle fois examiné le 24 novembre 1964. La commission estime que "ce projet n'est pas sans intérêt, mais il est très compliqué. Il conviendrait de l'alléger, surtout dans la partie haute".

Il est convenu que l'architecte et l'artiste feront parvenir un dessin définitif. Ce nouveau dessin, examiné par Raymond Cogniat, inspecteur principal des Beaux-Arts le 4 mars 1965, reçoit son approbation et l'arrêté qui autorise la réalisation de l'oeuvre est signé par Bernard Anthonioz, chargé de mission pour la création artistique, le 24 mars suivant.

Un courrier de Daniel Badani daté du 26 juin 1968, signale que des travaux complémentaires sont nécessaires pour mettre en place l'horloge. Le surcoût est estimé à environ 6.000 francs. Un nouvel arrêté portant la dépense à 86.000 francs est daté du 5 juillet 1968.