Dossier d’œuvre objet IM34006576 | Réalisé par ;
Chabbert Roland (Rédacteur)
Chabbert Roland

Chercheur associé à l'inventaire général en 2002.

Chercheur à l'inventaire général depuis 2008.

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  • enquête thématique régionale, 1 pour cent artistique
Installation : Mille temps
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Communauté de communes du Clermontais
  • (c) Conseil départemental de l'Hérault
  • (c) Ministère de la culture, DRAC Occitanie
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hérault
  • Commune Sérignan
  • Adresse route de Valras

L'installation intitulée "Mille temps" a été réalisée en 2013 par l'artiste plasticienne Nadia Lichtig. Elle a collaboré avec l'architecte François Fontès et, intriguée par l’anachronisme apparent de l’architecture, a souhaité la plonger dans une ambiance irréelle, de "science-fiction". L'artiste explique "À cette architecture qui cite le passé, je propose un éclairage futuriste, qui porte l’anachronisme, l’atemporalité à leur comble, en sublimant le lieu"

Le titre a été inspiré, selon l’artiste, par les réflexions de Fernand Braudel issues de son ouvrage intitulé La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II : « Qu’est-ce que la Méditerranée ? Mille choses à la fois. Non pas un paysage, mais d’innombrables paysages. Non pas une mer, mais une succession de mer. Non pas une civilisation, mais des civilisations entassées les unes sur les autres. »

L’œuvre proposée est une mise en lumière diurne et nocturne de l'établissement. Il s'agit d'une installation lumineuse sensible aux conditions climatiques, réagissant aux mouvements du soleil et du vent.

Des leds sont placés tout le long de la façade, derrière les colonnes, monumentales et diffusent d'étroits faisceaux lumineux qui éclairent la matière des murs et provoquent des reflets à la surface de l’eau des bassins.

Plusieurs anémomètres disposés sur le toit enregistrent la vitesse du vent et sa direction. Les données sont interprétées, et agissent sur les lampes leds dont l'intensité lumineuse varie en fonction des mouvements des masses d’air. Selon les conditions météorologiques elles “embrasent” la façade de vagues de lumières plus ou moins fortes. Ainsi une bourrasque de vent de 30 km/h semble se déplacer tout au long de l’édifice sur une durée d’environ 24 secondes.

La couleur change aussi en fonction de la température ambiante. À la tombée de la nuit la façade est éclairée et l'oeuvre est visible de loin.

En complément de ce dispositif, des prismes de verre de différentes tailles, enfilés comme des perles sur les treilles tendues horizontalement au-dessus de l’allée principale, captent la lumière du soleil et la transforment en “micro arcs-en-ciel”. L'usager de l'établissement découvre alors leurs taches de couleurs et leur éclat, parfois à des endroits inattendus.

Des fils d'acier tendus entre les bâtiments soutiennent et supportent des brise-soleil de ganivelles qui sont placés en partie haute, créent des vibrations dans la projection de la lumière sur la façade.

  • Catégories
    miroiterie, menuiserie, météorologie
  • Matériaux
    • verre transparent, en plusieurs éléments
    • bois, en plusieurs éléments
    • acier, en plusieurs éléments
  • État de conservation
    • mauvais état
  • Précision état de conservation

    Une partie de l'installation ne fonctionne plus.

  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public régional
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Inventaire général Région Occitanie
Chabbert Roland
Chabbert Roland

Chercheur associé à l'inventaire général en 2002.

Chercheur à l'inventaire général depuis 2008.

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