2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
Dossier non géolocalisé
Le lycée Victor Hugo est construit par l'architecte Pierre Tourre entre 2003 et 2008. L'appel à candidature pour le programme décoratif est publié le 5 novembre 2007 avec un budget prévisionnel de 230.000 euros.
Plusieurs artistes concourent : Felice Varini, Pacal Convert ou Jean-Dominique Fleury mais un contentieux oblige à relancer la procédure. C'est finalement L'oeuvre de Laurent Saksik qui est choisie et inaugurée en 2008.
Dans un entretien rapporté par Adélaïde Liévain, l'artiste explique sa démarche. "Je suis parti de l’idée de morphogenèse dans l’œuvre de Victor Hugo, cette idée que d’une forme découle une autre forme et dont la mesure est le corps humain. Cette pensée des transformations des formes produit une tendance à reconnaître des formes humaines dans celles de la nature. J’ai donc mis en œuvre cette idée de germination des formes dans ma proposition plastique. J’ai choisi un dessin à l’encre de Victor Hugo pour le transformer au regard des jeux de lueurs existantes dans l’architecture.
Trois faits m’ont amené à travailler sur la notion de lueur. La première est l’architecture du lycée. Les baies vitrées des salles de classe produisent des lueurs de couleur verte qui viennent rythmer la rue intérieure. La deuxième est un fait étymologique : la notion de lueur s’inscrit dans l’étymologie du nom de la ville de Lunel, où autrefois les habitants étaient appelés les “Pescalunes”, littéralement “Pêcheurs de lune” en occitan. Enfin l’œuvre de Victor Hugo dont la lueur est au centre des dessins."
Cette œuvre, conçue comme un hommage à Victor Hugo, se compose de deux éléments. Le premier est un cadre fait de néons jaune-vert qui varient en intensité dans le temps. Ce premier rectangle, fixé à environ 10 cm devant le mur en béton qui le supporte, a été réalisé à partir de 10 pièces de tubes néon accrochées chacune par 2 points d'ancrage. La lumière du néon est programmée, temporisée sur la respiration d’un enfant.
Le second élément, qui démultiplie le premier cadre, est imprimé sur un film plastique et appliqué sur la façade en verre qui compose l'entrée de l'établissement. Le film transparent a une base verte, ce qui donne une coloration particulière à l'espace. Un film à vision angulaire est superposé sur le premier film, suscitant une perturbation visuelle (flou/net) et produisant une lueur à multiples points de vue.
IMP : 12092022_R_01 ;
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie