Le dossier est soumis à la commission nationale le 8 juillet 1970. L'architecte Boyer propose la mise en place d'une sculpture-signal en acier Corten, de 15m de hauteur environ, placée dans la zone des terrains d'éducation physique confiée au sculpteur Marino Di Taena (1920-2012) pour un budget de 140.000,00 francs.
Membre du Groupe International d’Architecture Prospective (GIAP), Martino Di Taena développe dès la fin des années 1950 une pratique ouverte aux problématiques de l’architecture et de l’habitat social. Il s'est très tôt fixé pour objectif d’associer en permanence la sculpture avec l’architecture et la ville. Ce qui en fera un éminent représentant de la Sculpture-Architecture (Michel Ragon, Où vivrons-nous demain ? 1963).
Exposée aux intempéries l'oeuvre s'est avérée souffrir d'insuffisances structurelles. Des problèmes d'étanchéité ont entrainé la dépose de 3 poutres sur la vingtaine qui constituaient la sculpture. Il fut donc procédé à un amputation de la structure en 2009 pour assurer la sécurité des lycéens et du personnel enseignant.
Cette opération engendra une polémique nationale.
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie