Dossier non géolocalisé
Ces pièces sont un don de M. Carol Schlaeppi, de Cazouls-les-Béziers (Hérault) ; il l'a donnée comme provenant de Suisse.
L'appellation cuir de Cordoue, comme l'a déjà démontré M. Fournet, n'est plus à rattacher spécifiquement à la ville de Cordoue. Cette famille de cuir semble plutôt avoir été travaillée en Allemagne, et dans la première moitié du 18e siècle.
La chasuble est démontée, d'où les mesures anormales.
Il n'est pas possible actuellement d'étudier de vraiment près la chasuble, notamment pour voir les pièces de peau éventuellement rajoutées.
La peau a, semble-t-il été intégralement argentée. Différents reliefs ont ensuite été imprimés dessus, par exemple des fleurs à cinq pétales sur tout le fond argent alors que la partie dorée et striée de traits parallèles. La peinture est faite en dernier. Ici, ce sont des fleurs : grands narcisses et fleurettes. Les bandes dorsale et de devant sont dorées ; elles indiquent une pièce qui n'est ni française ni italienne. Le devant très évasé aurait pu faire penser à l'Espagne, mais le dos très droit fait abandonner l'hypothèse.
Dos : hauteur : 114 ; hauteur milieu dos : 99,5 ; largeur : 64. Devant : hauteur : 76 ; largeur : 32,8.
Oeuvre extrêmement fragile. Des pliures anciennnes sont marquées de façon irrémédiable. De plus, les conditions d'exposition créent des tensions.
ARIBAUD, Christine. La chasuble en cuir de Saint-Bertrand-de-Comminges. Mémoires de la Société d'Archéologie du Midi de la France. 1997, t. LVII, p. 143-156.
