Souvenir de la dernière manifestation de la peste en France, qui a touché une large zone, jusqu'à Mende et Marvejols. Mgr de Belsunce, évêque de Marseille, sur les conseils de la visitandine Anne-Madeleine Rémusat, décida de consacrer Marseille, le 1er novembre 1720, au Sacré-Coeur de Jésus. Il célébra tête et pieds nus, un flambeau à la main.
Dans les archives paroissiales, en janvier 1839, il est question d'une dépense pour le « tableau de l’Immaculée Conception et vernissage du grand tableau et voyage du peintre pour le placer ». Parle-t-on de l'arrivée de ce tableau ? Probablement oui parce que Jouvene, menuisier, le 7 janvier 1840, a reçu 39 francs pour avoir fait deux cadres, un pour Notre Dame et l’autre pour le Sacré Cœur et passer en couleur et vernis et passé en couleur et verni celui du maître-autel et repassé le tableau du Sacré Cœur qui s’était dégradé en le transportant.
Dans l'inventaire du 17 mars 1848, au 3°, il est question d'un tableau à la chapelle du Sacré Cœur représentant notre seigneur soulageant toutes les misères.
Sans connaître l'original de cette représentation, notons la présence, à Aspiran, canton de Clermont-L'Hérault, d'un tableau qui est identique pour ce qui concerne l'image du Sacré-Coeur et très semblable pour la représentation de Dieu le Père. La seule vraie différence tient à la représentation de sainte Marguerite-Marie Alacoque. Et ce dernier tableau est beaucoup plus grand que celui du Puech.
La façon original de peindre certains visages se retrouve sur un tableau de l'église de Valliguières (Gard) intitulé le Sacré Coeur de Marie.