Chercheur partenaire de 2002 à 2008
Chercheur à l'Inventaire général depuis 2008
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Dossier non géolocalisé
Le 13 février 1973, la commission nationale chargée de l'étude des projets de décoration dans les édifices civils examine la proposition soutenue par l'architecte J.-P. Cordier. Cette dernière compte deux oeuvres : une sculpture réalisée par Jean-Louis Rivière et un bassin situé dans l'axe de l'entrée de l'établissement proposé par Pierre Antoniucci. Devant les nombreuses réserves de la commission au sujet du bassin, un nouveau projet est proposé le 13 novembre suivant : le bassin est recouvert d'une composition en mosaïque de marbres et d'émaux de Venise avec pour thème un jeu libre de lettres et de fragments de mots muets interférant en oblique.
La commission estime que ce projet "fait l'objet d'une recherche entièrement différente de la part de l'artiste et qu'il présente un intérêt plastique incontestable". En effet, les lettres n'étant plus qu'un support pour une invention plastique, leur présence est désormais justifiée au fond du bassin. La commission donne donc un avis favorable à cette réalisation.
L'enquête de terrain montre que les dimensions du bassin sont différentes de celles annoncées dans le projet. Il est plus long, plus large et plus profond qu'annoncé. Il ne compte pas non plus que les matériaux initialement prévus puisque des carreaux de céramique de marque CERABATI y ont été retrouvés et que la margelle n'est pas revêtue d'éléments de grès brun Buchtal comme prévu. Il est donc probable que l'oeuvre initialement projetée ait subi quelques modifications mais à défaut de documentation, il est difficile de préciser davantage son historique.
Elle a aujourd'hui disparu, le bassin ayant été transformé en jardinière.
Le bassin se place à l'entrée de l'établissement. Il est creusé dans le terre-plein central. Profond de 40 cm, large de 268 cm et long d'une trentaine de mètres, il est entouré d'un mur de ciment large de 21 cm. Le fond du bassin est tapissé d'une mosaïque de céramique colorée à base de marbres, d'émaux de Venise. Une bordure de carrelage carré, de marque CERABATI, court tout autour du bassin, la mosaïque occupe le centre de la composition.
Les fragments des découpes varient de 3 x 3 cm pour les pièces les plus importantes à 1 x1 pour les plus fines. L'épaisseur des pièces est de 1,5 cm environ. L'ensemble est maintenu par une chape de ciment.
l = 3000 cm ; la = 268 cm ; pr = 40 cm. Dimensions approximatives.
Thème : jeu libre de lettres et de fragments de mots muets interferrant en oblique deux bandes bleu outremer/noir prallèles à la longueur du bassin, il nous a semblé important d'utiliser le dynamisme même du format proportion 1/10 en renforcant la densité colorée l'extrémité de la composition identifiant la zone d'entrée des batiments de l'extenat
L'ensemble est en très mauvais état. La mosaïque est altérée en de nombreux endroits. Des tessons de céramique se détachent. Une importante partie est recouverte de mousse.
Le bassin a été transformé en jardinière. L'oeuvre est aujourd'hui dissimulée.
Dossier documentaire conservé aux Archives nationales : côte : 19880466/89
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