Le 13 février 1973, la commission nationale chargée de l'étude des projets de décoration dans les édifices civils examine la proposition soutenue par l'architecte J.-P. Cordier. Cette dernière compte deux oeuvres : un bassin en mosaïque et une sculpture réalisée par Jean-Louis Rivière. Il s'agit d'une structure dont le noyau central serait une sphère en acier chromé, qui serait installée sur une pelouse dans la cour, au sud de l'externat, face aux Pyrénées.

Le prix de l'oeuvre est estimé à 41.692 francs et la commission souhaite, même si le projet est intéressant, que la fixation au sol soit modifiée. Elle suggère "un socle pyramidal en béton pour permettre une fixation suffisante tout en faisant partie intégrante de l'oeuvre et en la mettant en valeur". Le compte rendu, conservé aux archives nationales de Fontainebleau précise même qu'elle fait confiance à l'architecte pour cette mise au point.£Il semble qu'elle ait eu tort. L'oeuvre aujourd'hui en place dans l'établissement ne dispose pas du socle pyramidal espéré ni du noyau central en acier chromé qui était initialement prévu. Il est probable que la structure ait subi quelques dégâts au fil des années mais à défaut de documentation plus précise, il est difficile de préciser davantage son historique.