La datation de ces peintures murales dans la 1ère moitié du 16e siècle est proposée grâce à leur style encore "archaïque" proche d'autres ensembles Commingeois (Saint-Pé-d'Ardet par exemple) datés de la même période et par les costumes et les coiffures représentés.
En 2025, au moment des travaux de conservation sur cet ensemble les restaurateurs ont observé l'empreinte dans l'enduit de l'emplacement d'un ancien autel qui devait être placé sous les niches peintes en trompe l’œil simulant certainement un faux retable. On pourrait proposer l'hypothèse que trois statues représentant une Crucifixion, clôturant ainsi la série des différents épisodes de la Passion, étaient positionnées devant ce faux retable ? Poursuivons les hypothèses car une autre particularité a été observée sur cet ensemble avec au registre supérieur, juste au dessus de l'oculus la possible implantation d'un dais d'autel monumental qui aurait permis d'orienter la lumière vers le maître autel ?
Deux fragments d'enduits peints postérieurs au décor principal sont conservés, ils devaient compléter le décor autour du retable installé au 17e siècle dont il ne reste de conservés que les 2 bas reliefs inscrits MH (PM31001766).