L'empereur Antonin était d'origine nîmoise (Antonin le Pieux, 138-161); square crée sur décision municipale du 9 mai 1862 ; choix de Bosc deux ans plus tard et vote d'une subvention pour son séjour à Rome ; achat du marbre en 1865, moulage du modèle en juin 1866, achèvement de la statue en avril 1868 ; commande du piédestal à Bosc en février 1870 sur le modèle d'un motif antique conservé au musée de Nîmes ; inauguration le 8 octobre 1874 ; l'élévation du bras droit a donné lieu aux mêmes moqueries populaires que pour la statue de la république d'Agde : espincho se plou (il surveille s'il pleut) ; le square a été entouré d'une grille en fer forgé dessinée par Revoil.
- enquête thématique régionale, sculpture monumentale de la IIIe République
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nîmes
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Commune
Nîmes
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Adresse
square Antonin
,
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Dénominationsmonument
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Appellationsde l' empereur Antonin
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1868, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : sculpteur
- Auteur : entrepreneur
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Auteur :
Révoil Henri AntoinearchitecteRévoil Henri Antoine
Henri Révoil Aix-en-Provence, 1822-Mourès, 1900.
Cet ancien élève de l’École des Beaux-Arts de Paris hérite des goûts de son père qui collectionne les objets du Moyen-Âge (839 pièces achetées par l’État en 1828 et remise en musée du Louvre). Il prend la suite de Charles Questel en 1854 en tant qu'architecte attaché à la commission des Monuments Historiques. À ce titre il poursuit la restauration de l'amphithéâtre de Nîmes, de la Tour Magne et du temple de Diane.
Nommé architecte diocésain en 1852 à Montpellier, Aix et Fréjus et en 1870 à Nîmes, il réalise et restaure de nombreux édifices religieux dans les Bouches-du-Rhône, le Var, l'Hérault ainsi que dans le Gard. Il est également à l'origine de plusieurs édifices publics tels que l'Hôtel de Ville de Saint-Gilles ou les écoles de Fourques et Manduel. Il développe un instrument lui permettant de dessiner précisément des éléments d'architecture éloignés. Le téléiconographe est breveté en 1869. Henri Morel-Révoil (1855-1933) est son gendre.
Un monument en sa mémoire est érigé en 1906 dans le jardin de la fontaine à Nîmes (IM30000416).
Publication : L'architecture romane du midi de la France de 1863 à 1874. Recueil de 200 planches lithographiés de l'architecture romane.
Réalisations :
- flèche de l'église de Bernis (1855),
- église de Garons et agrandissement de l'église de Moulézan (1856),
- mairie de Redessan (1857),
- église de Générac (1860),
- église de Manduel (1862),
- église de Milhaud (1865),
- église de Saint-Genies-de-Malgoires (1866),
- église de Marguerittes (1876),
- église de Lédenon (1885) : projet abandonné.
- sacristie de l'église de Redessan (1885).
La statue de l'empereur fait face à l'ouest.
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Catégoriessculpture
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Structures
- revers sculpté
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Matériaux
- pierre, taillé
- marbre
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Iconographies
- figure, homme, en pied
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Inscriptions & marques
- inscription, gravé
- signature, gravé
- date, gravé
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Précision inscriptions
Dédicace et poème sur face principale. Dédicace : Imp Caes / t aelio Hadriano / Antonino / Aug Pio P P / Nem Oriundo.
Poème de Jean Reboul : le Nîmois est à demi Romain sa ville fut aussi la ville aux sept collines un beau soleil luit sur de grandes ruines et l'un de ses enfants se nommait Antonin ; inscription sur face arrière : senatus populusque nemausensis ; inscription sur face latérale gauche : "voté le XIII février MDCCCLXIV F. Paradan maire de Nîmes" ; inscription sur face latérale droite : "érigé le VIII octobre MDCCCLXXIV A. Blanchard maire de Nîmes".
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Documents d'archives
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AC Nîmes : 1 M 119
Nîmois, Auguste Bosc est remarqué par le sculpteur Pradier, ce qui lui vaut une bourse de la ville pour étudier à l'école des Beaux-Arts. En remerciement, il offre (Pieyre, T. 2; p. 231) en 1853 une de ses oeuvres, Flore, au musée de la ville.