h = 266 cm ; l = 73 cm (dimensions approximatives pour chacune des baies)

Baie 1 : Vitrerie claire cernée de bordures colorées, ornée au sommet du monogramme de saint Brandan, dont l’église conserve des reliques. Au centre en haut, remploi de deux panneaux du XVe s. (H. 0,95 m – L. 0,36 m), éléments d’une figure de sainte Catherine en pied amputée de sa portion médiane, le buste et le bas du vêtement étant raccordés artificiellement. Panneau supérieur : la sainte coiffée d’une haute couronne fleuronnée et auréolée d’un nimbe festonné, en robe rouge couverte d’un manteau blanc galonné d’or, tient d’une main le pommeau de l’épée de son martyre et de l’autre, voilée d’un pan du manteau, un livre à la reliure ornée de fleurettes. Figure placée sur fond bleu, encadrée d’une niche surmontée d’un dais au gâble décoré de feuilles de chou frisé et d’une corniche fleuronnée, motif architectural qui devait se développer dans un panneau supplémentaire. Panneau inférieur : bas de la tunique et des pans du manteau de la sainte, et ses pieds peints sur un tertre herbeux. Dessous à gauche, représenté à petite échelle sur un fond jaune d’or, le donateur agenouillé, un clerc tonsuré vêtu de bleu, sa prière s’exprimant sur le phylactère placé devant lui ; à droite, son écu armorié remplacé par du verre blanc.£Baie 2 : au sommet d’un monogramme du Christ entre l’alpha et l’oméga (1er quart du XXe s.).Au centre, remploi de deux panneaux du milieu du XVIe s. (H. 0,35 m – L. 0,26 m chacun), encadrés de filets perlés. En haut, sur fond bleu, dans un paysage peint en grisaille et jaune d’argent, le Calvaire avec la Madeleine étreignant le pied de la croix ; emploi de verres rouges et bleus limité aux vêtements de la Vierge et de saint Jean (panneau légèrement rogné en hauteur). En bas, sur fond rouge, saint Michel terrasse le démon ; armure taillée dans un verre bleu clair, aux ornements, notamment un chérubin, teintés de jaune d’argent.£Baie 3 : au sommet d’un trigramme du Christ (1er quart du XXe s.). Au centre, remploi d’un panneau du milieu du XVIe s. (H. 0,35 m – L. 0,26 m). Sur fond rouge, dans un paysage teinté de jaune d’argent, saint Laurent debout, revêtu d’une dalmatique bleue, muni du gril, instrument de son martyre, et présentant un livre ouvert.£Baie 4 : marquée au sommet du monogramme de la Vierge (1er quart du XXe s.). Au centre, remploi d’un panneau du milieu du XVIe s. (H. 0,35 m – L. 0,26 m). Sur fond bleu clair, dans un paysage traité en grisaille et jaune d’argent peuplé d’une fabrique, la Vierge drapée de bleu sombre, assise au pied de la croix, tient sur ses genoux le corps du Christ (celui-ci en partie refait).

Baie 1 : ORA PRO ME SCTA CATERINA, inscription déchiffrée en 1876, aujourd’hui presque effacée.£Baie 3 : inscription « Maury, Malvesin, Gaston Mazard, Pailhol (habitants) d’Aynès, Cantal ».

Baie 1 : verres corrodés, peinture altérée.£Baie 2 : la pièce de la tête de l’archange paraît restaurée, sa grisaille brune différant du matériau noir uniformément employé dans ce groupe de vitraux.