Né à Roussillon, dans l'Ain, le 3 décembre 1898, Lucien Guillon est nommé capitaine de gendarmerie à Villefranche-de-Rouergue en décembre 1940. Rapidement entré dans la Résistance, il apporte de l'aide aux prisonniers évadés, aux juifs et met en contact les personnes voulant s'engager avec les F.F.I. Il est révoqué le 1er mai 1943, puis arrêté par la gestapo le 2 mai 1944. Transféré à Toulouse, puis à Compiègne, il est déporté le 21 mai 1944 au camp de Neuengamme. Lucien Guillon est de retour en France le 26 juin 1945. Ayant gardé des séquelles de son année passée aux camps, il ne reprend pas ses fonctions et est mis à la retraite le 30 août 1948. Quelques années plus tard, il est nommé chevalier, puis officier de la Légion d'Honneur. Il décède le 12 avril 1977 à Nantua, dans l'Ain. Afin de lui rendre hommage, son nom a été donné à la caserne de Villefranche-de-Rouergue. Une plaque commémorative a été apposée et inaugurée sur la façade, près de la porte d'entrée du public, le 27 novembre 1982.